Education : Coup de pouce pour la scolarisation des enfants handicapés
Article du 24/08/2007
A l’occasion de la rentrée des classes, les associations et les familles d’enfants handicapés occupent la scène médiatique afin de faire la lumière sur le problème de scolarisation, faute de moyens souvent, des enfants « atypiques ».
En réponse, le gouvernement a présenté hier un « plan d’action » qui fait écho à la promesse de Nicolas Sarkozy de faire de la scolarisation des enfants handicapés un droit « opposable ».
Les ministres de l’Education et du Travail et de l’Emploi ont ainsi rappelé les mesures annoncées le 8 août, notamment la création de 2 700 postes d’auxiliaires de vie scolaire individuels (AVS-i), qui permettront de répondre à « une demande importante de la part des parents », soit 10 000 de plus qu'en 2006.
Les AVS, qui accompagnent les enfants handicapés en milieu ordinaire, étaient 13 600 en 2006, dont 12 000 « individuels ». En moyenne, chaque enfant reçoit 13 heures d’accompagnement, soit la moitié du temps scolaire.
Les ministres ont également annoncé que la formation des AVS, ainsi que celle des enseignants, sera améliorée, dans le cadre de la création de diplômes couvrant le champ des métiers de la dépendance.
Dans les collèges, où le taux de scolarisation des élèves handicapés chute par rapport au premier degré, avec pour conséquence une insertion dans l’emploi difficile pour les jeunes handicapés, 200 Unités pédagogiques d’intégration (UPI) supplémentaires devraient être créés, s’ajoutant aux 1 119 actuels.
Une plate-forme téléphonique sera enfin installée à partir du 27 août (0 810 55 55 00, de 8H00 à 18H00 du lundi au vendredi) pour répondre aux familles qui n’auraient pas trouvé de solution.
Des mesures nécessaires pour les associations qui entendent tout de même rester « vigilantes », et dénoncent les mauvaises conditions de scolarisation des enfants (nombre d’heure insuffisant, éloignement géographique indispensable), le manque de préparation et de formation des enseignants, l’accessibilité des écoles, les liens insuffisants entre l’école et les établissements spécialisés.
