Transparence des marchés : Paris et Berlin veulent afficher leur entente
Article du 18/09/2007
Mi-août dernier, au plus fort de la crise des « subprime » qui secouait le marché, Nicolas Sarkozy avait pris sa plume pour écrire à Angela Merkel. L’objet de cette correspondance avec la Chancelière allemande : demander à Angela Merkel, qui assure actuellement la présidence du groupe des sept pays les plus industrialisés, d’œuvrer en faveur de mesures visant à renforcer la « transparence du fonctionnement des marchés ».
Nicolas Sarkozy proposait alors que les ministres des Finances du G7, « en liaison » avec les Banques centrales, le Forum de stabilité financière et le FMI, travaillent sur ce sujet et remettent un « rapport d'analyse et de propositions lors de leur réunion d'octobre prochain à Washington ».
Le courrier a été l’objet de polémiques notamment outre-Rhin mais aujourd’hui les ministres des Finances français et allemand ont tenu à afficher leur entente cordiale, lors d’une réunion à Berlin.
Chrsitine Lagarde et Peer Steinbrück ont ainsi fait valoir que leurs pays voulaient arriver ensemble à des « propositions concrètes » pour plus de transparence sur les marchés financiers. « Une régulation contraignante au niveau international n’est pas possible », a reconnu l’Allemand, indiquant qu’il « s’agit de trouver des codes de conduite. »
« Nous voulons travailler en concertation avec le secteur financier », a renchéri Christine Lagarde.
Dans sa lettre, Nicolas Sarkozy assurait que les « axes de progrès (...) ne doivent pas nous conduire à instaurer des mesures qui seraient de nature à rigidifier le financement de nos économies et à brider la croissance mondiale ».
