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Lexique des analyses techniques

Là encore, nous ne prétendons pas à l’exhaustivité… ni même au classement alphabétique !

  • LES BANDES DE BOLLINGER (très à la mode depuis quelques années) sont censées envelopper 95% des cours d’une action. Au centre des deux bandes de Bollinger, on trouve la MM20. Lorsqu’un titre tape sur sa Bollinger haute et se replie, il s’agit d’un signal de vente car il a alors des chances de s’appuyer sur sa MM20, voire sur sa Bollinger basse. Ces bandes donnent également une idée de la volatilité présente et à venir. Lorsqu’elles sont resserrées et horizontales, c’est que la volatilité est faible. Lorsqu’elles s’écartent, c’est qu’il y a un début de forte hausse ou de forte baisse. Une configuration intéressante s’observe quand la Bollinger supérieure pointe vers le bas et que la Bollinger inférieure pointe vers le haut : on est alors en présence de ce que j’appelle un étau. Il faut le laisser se refermer un peu, car il ne se refermera jamais totalement. Et dès que l’une des deux Bollinger est cassée par le cours de l’action, le mouvement a de très fortes chances de se poursuivre un certain temps : l’énergie emmagasinée dans l’étau se libère… et cela est un signal de positionnement sur un warrant.

  • LES CHANDELIERS JAPONAISsont très à la mode depuis une dizaine d’années. Un chandelier représente une séance boursière (ou une semaine boursière si l’on travaille sur le moyen terme). Leur juxtaposition permet de faire apparaître des figures dont les noms sont très évocateurs (pendu, étoile du soir, étoile du matin, femme enceinte, etc). En général, un chandelier noir qui succède à un chandelier blanc annonce une baisse et vice-versa. La taille comparée des chandeliers est également très importante. Les faiseurs de marché les utilisent pour prendre des positions à très court terme, parfois à moyen terme mais beaucoup moins pour des placements à long terme.

  • LES MOYENNES MOBILES ont toujours été très usitées, mais selon les époques, on en privilégie certaines. Aujourd’hui, on utilise la moyenne mobile à 20 jours (dite MM20) pour prendre des positions à court terme, la MM50 pour le moyen terme et la MM150 pour le long terme (qui prend de plus en plus la place de la MM200). Une moyenne mobile qui se retourne à la hausse alors qu’elle plongeait vers le bas montre souvent un retournement haussier, et vice-versa. Les moyennes mobiles servent aussi de support et de résistances : on examine toujours la manière dont un titre se comporte à l’approche de l’une de ses moyennes mobiles significatives. Le croisement des moyennes mobiles est aussi un indicateur très regardé. Lorsque la MM20 croise à la baisse la MM50 par exemple, on doit s’attendre à une baisse de court terme.

  • LES VOLUMES donnent une idée de la puissance et de la pérennité d’un mouvement. Si le cours d’une action monte régulièrement dans des volumes qui s’accroissent, et qu’il se met à baisser dans de faibles volumes, c’est que la baisse n’a rien de sérieux et qu’il s’agit juste de quelques prises de bénéfices. Si en revanche les volumes sont aussi importants lorsque le cours baisse que ce qu’ils furent pendant la hausse, il peut s’agir d’un retournement de tendance. L’analyse des volumes n’a rien de récent et il ne s’agit pas d’une mode. Elle est à la bourse ce que la cuisson au four est à la cuisine…

  • LE RSI est ce qu’on appelle un oscillateur. On appréciera son niveau et le sens de son mouvement. Il évolue entre 0 et 100 (c’est un oscillateur borné). Un RSI inférieur à 25 signifie qu’un titre est trop vendu et donc qu’il peut y avoir un fort rebond. Un RSI supérieur à 75 signifie au contraire qu’un titre est trop acheté et que des prises de bénéfices approchent. Cela dit, lorsqu’une tendance haussière (respectivement baissière) est très marquée, le RSI peut demeurer longtemps sur les 75 (respectivement sous les 25). L’orientation du RSI a également de l’importance, surtout comparée à l’évolution des cours de l’action : si un titre monte et que le RSI baisse, on dira qu’il y a divergence baissière et la hausse sera très fragile. L’inverse sera vrai aussi.

  • LE MACD est un autre oscillateur qui n’a pas de bornes. On l’apprécie surtout en comparaison de sa moyenne mobile à 9 ou 12 jours (qualifiée aussi de ligne de signal ou ligne de seuil). S’il passe au-dessus, c’est un signal d’achat. S’il passe en-dessous, c’est un signal de vente.

  • LA VELOCITE DU MOUVEMENT est un indicateur très récent qui permet de voir si un mouvement (haussier ou baissier) est en cours d’accélération ou de freinage. On renforce une position haussière en cas d’accélération haussière, et on change de position en cas de freinage. Les indications sont plus précises si on joint cette méthode à l’analyse par les volumes. Lorsque le cours d’une action accélère sa tendance dans des volumes qui baissent, c’est qu’on est proche d’un corner (retournement brutal). Si au contraire, l’accélération se produit dans des volumes qui croissent, c’est que la tendance en cours est vraiment en train de prendre pied.

  • LES FRACTALES constituent une méthode de pointe, très peu usitée à ce jour, mais qui a des chances de se développer dans les années à venir. Cette méthode est directement issue des sciences physiques et de la théorie du chaos. Une fractale est un objet géométrique pour lequel les parties suivent les mêmes règles que le tout. Si on considère l’évolution d’un cours boursier sur une courte période, les détails seront différents de ceux de la longue période mais l’allure générale du phénomène sera très semblable. On recherche quelle est l’allure générale d’une courbe sur le long terme et on se demande dans quelle mesure le marché reproduit cette allure à très court terme afin d’anticiper la figure géométrique qui se dessine. Inversement, les fractales permettent de faire du long terme en extrapolant sur une longue période des figures qui se seraient répétées sur de courtes périodes.

  • LES VAGUES D’ELLIOTT sont, comme l’écrit T. Béchu dans « L’analyse technique » (Ed. Economica), une théorie enveloppante de l’analyse technique, en ce sens que RN Elliott qui en est l’auteur, s’est inspiré des théories mathématico-philosophiques de Léonardo Fibonnacci, en les appliquant aux marchés financiers. La théorie des vagues d’Elliott est complètement à part de toutes les autres méthodes, puisqu’elle les utilise et en constitue une enveloppe. Elle part du principe intuitif selon lequel le cours d’une action ou d’un indice ne va jamais d’un point A à un point B directement, mais par vagues successives de hausse et de baisse. Elliott ditingue 8 vagues dans un mouvement (5 vagues d’expansion et 3 vagues de correction), décomposables en 8 sous-vagues, elles-mêmes décomposables à l’infini. On part d’une échelle séculaire pour arriver à une échelle journalière, voire horaire ! La théorie d’Elliott est extrêmement sophistiquée et elle est très usitée. Il en existe plusieurs variantes, et chaque analyste verra un début et une fin de vague là où il le voudra ; c’est pourquoi on parle de « néo-elliottistes » pour désigner les analystes qui décomposent les mouvements boursiers en vagues. Le fait que chacun puisse voir un début ou une fin de vague où il le souhaite constitue à la fois la force de cette théorie (souplesse) et aussi sa grande faiblesse (tout dépend de la subjectivité de chacun). A titre d’exemple, il y a des analystes néo-elliottistes qui pensent que le CAC40 n’aura terminé sa baisse que lorsqu’il aura atteint les 1740 points, tandis que d’autres voient la fin de la baisse à 2400 points, niveau atteint en mars 2003.

  • LES PHASES DE WEINSTEIN constituent une théorie en quelque sorte alternative à celle des vagues d’Elliott, sans pour autant renier cette dernière. Il s’agit de décomposer le mouvement d’une action en 4 phases, appelées A, B, C, D, chacune donnant une indication sur la position à suivre. De connotation moins philosophique mais plus expérimentale que la théorie des vagues d’Elliott, celle de Weinstein est utilisée à titre d’appoint par un certain nombre d’analystes. Là encore, chacun verra au moment qu’il souhaite le début ou la fin d’une phase…

  • LE SAR (Stop and Reversal), ou système parabolique, est un indicateur qui permet d'attraper de nouvelles tendances relativement tôt. Au cas où la nouvelle tendance échoue, la parabole commute rapidement d'un côté à l'autre, ce qui donne un signal d’annulation du signal précédent.
    Comme avec la plupart des indicateurs de tendance, le SAR parabolique se comporte bien mieux dans un marché de tendance que dans un marché hésitant.
    Un signal d’achat est donné quand la parabole est sous les prix et un signal de vente est donné quand il est dessus. .

Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
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