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Noël : fête familiale et occasion de faire des cadeaux

Article du 24/12/2006
Selon un sondage réalisé pour Le Parisien et i-télé, 49% des français considérent Noël comme une fête familiale, et seulement 14% comme une fête religieuse. Les électeurs de droite sont un peu plus sensibles au côté religieux (21%) que les électeurs de gauche (12%).
Mais Noël c'est avant tout un temple temporel de la consmmation et c'est le moment phare de l'année pour faire des cadeaux.

D'ailleurs à l'occasion des fêtes de Noel, Francebourse.com a réalisé au cours des deux dernières semaines toute une étude assortie de quelques conseils sur les pratiques de consommation des français dont voici l'intégralité.

Dans l'assiette...
Les menus de fête sont l’occasion de goûter des mets fins, réservés pour ces périodes bien particulières. En tête de liste, le foie gras, de plus en plus apprécié des Français. Et le foie gras se découvre de nouvelles saveurs : on connaissait la compotée d’oignons et les figues, désormais il se consomme avec du cacao, des litchis, parfumé à l’infusion de thé de Noël… Les producteurs multiplient les saveurs pour attirer les consommateurs.
Selon le Cifog, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, et l’Institut technique de l’aviculture, les ménages dépensent en moyenne 26 euros par an pour les achats de foie gras. C’est le canard, plus goûteux mais moins cher que l’oie, qui domine le marché à 95 %. On le préfère mi-cuit bien qu’on le trouve sous toutes les formes et à tous les prix. D’ailleurs, en achetant un bocal de foie gras de canard de 180 grammes à 25 euros, on paie 10 euros de matières premières, 0,25 euros de conditionnement, 3,75 euros de main d’œuvre, 1,40 euros de TVA et surtout 9,60 euros de marge (selon les calculs d’Economie Matin / G.A. Besse, entreprise artisanale de foie gras).
La France est le premier producteur mondial de foie gras avec 18 350 tonnes de foie gras cru produites en 2005. Elle en consomme près de 7 000 tonnes.
Les mois de novembre à décembre sont cruciaux pour la filière, qui emploie près de 35 000 personnes dans les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et la Dordogne.
Autre produit phare de cette fin d’année, les huîtres. 60 000 tonnes seront consommées dans les prochains jours, soit près de la moitié de la consommation annuelle française, selon les estimations du Comité national de la Conchyliculture (CNC). En moyenne, chaque Français consomme 2 kilos d’huîtres par an.
Ce produit fait vivre 4 000 entreprises et réalise un chiffre d’affaires annuel de 520 millions d’euros.
Les huîtres sont également convoitées par des personnes mal intentionnées et ces dernières semaines plusieurs parcs à huîtres de Vendée ont été visités de nuit. Selon France Bleue La Rochelle, ce sont près de 12 tonnes de coquillages auraient été dérobées depuis le début de l’année. La préfecture régionale a même dépêché une brigade de gendarmerie qui patrouille à pied, en bateau et en hélicoptère pour surveiller les quelques mille exploitations ostréicoles du bassin d’Oléron. Certains exploitants redoutent que ces vols aient été commis par des connaisseurs très informés voire des professionnels. Selon les forces de l’ordre, il faudrait environ 15 minutes pour dérober une tonne d’huîtres dans un bassin.
La cherté des aliments festifs a fait croître le nombre de ce type de délits. Des caves de champagne dans la région de production sont souvent visitées, tout comme des truffières dans le Sud de la France.

Vos cadeaux...
Même si les magasins resteront ouverts ce week-end, dimanche compris, pour les achats de dernière minute, dénicher la perle rare risque d’être difficile au milieu de tant de monde. Et si Internet était le meilleur moyen de finaliser sa liste au Père Noël rapidement et simplement ? Les sites de vente en ligne multiplient les offres et les promotions avant Noël. Ceux consacrés au high tech, aux loisirs, de prêt-à-porter et de cosmétique sont très visités. Le cabinet Deloitte estime que cette année, 60 % des consommateurs vont faire au moins un achat sur la toile pour Noël. Selon la Fédération de la vente à distance, les internautes vont dépenser près de 2 milliards d'euros pendant cette période, contre 1,7 milliard l'an dernier.
Pour s’y préparer certains cyber-marchands déjà très connus ont revu leur logistique. Amazon.fr s’est équipé d’un entrepôt de 10 000 mètres carrés supplémentaires et a renforcé ses équipes. Les sites ont également augmenté la capacité de leurs terminaux : impensable de faire la queue devant son écran comme devant une caisse bien réelle.
Mêmes certains magasins ont lancé pour l’occasion des services de ventes en ligne.
Pour vos achats, quelques recommandations sont tout de même importantes. Préférez les sites que vous connaissez bien et les structures déjà bien implantées. Surveillez les modes de paiement par carte bancaire pour éviter les mauvaises surprises (vous avez un délai de rétractation de sept jours). Et regardez de près les délais de livraison pour éviter que le Père Noël ne passe avec quelques jours de retard…

Avec les jouets traditionnels pour les plus petits, les cadeaux high tech pour ados branchés, les chèques cadeaux devraient se multiplier sous les sapins pour satisfaire les besoins et les envies des plus grands sans risquer de se tromper et sans y passer trop de temps !

De plus en plus plébiscités, les chèques cadeaux se multiplient et revêtent aujourd’hui de nombreuses formes. On connaît bien sûr les bons d’achats plus stylisés dont le montant est prédéfini. A dépenser en une fois, le chèque, ou en plusieurs fois, comme une carte de crédit en magasins, sur Internet ou par téléphone pour les achats par correspondance. "La carte cadeau restitue une part d'affectif que n'a pas le chèque avec sa valeur faciale", juge Sylvie Robin-Romet, PDG de Kadeos qui espère vendre 600.000 cartes pour ces fêtes de fin d'année, soit 20 % de plus que l’an dernier.
De nombreuses enseignes les proposent. La carte Kadeos, dont on peut choisir le montant de 15 à 150 euros, est valable dans plus de 500 magasins et dans des enseignes telles que la Fnac, La Redoute ou Le Printemps… De nombreux distributeurs, Galeries Lafayette, Zara…, ont également lancé leurs propres cartes cadeaux.
Les chèques cadeaux prennent aussi de nouvelles formes : vols en montgolfière, repas gastronomiques, coffrets de parfums miniatures sur mesure, pilotages d'avions, soins en institut de beauté… Ils couvrent presque tous les domaines. De quoi contenter même les plus exigeants.
Les cartes cadeaux, troisième dans la liste au Père Noël de cette fin d’année 2006, sont donc très utilisées en France (1,5 milliards d’euros par an). Aux Etats-Unis, ce marché pèse plus de 25 milliards d’euros.

Quels sont les best-sellers des enfants?
Le marché des jeux et de jouets reste dynamique en France, entraîné par une bonne natalité. Les jeux de société, les poupées, les jeux vidéo, les livres figurent toujours parmi les meilleures ventes.
En France, sept jouets sur dix se vendent pendant la période de Noël. Selon l’étude de NPD Group, en 2005, les enfants uniques ont reçu en moyenne 7,5 cadeaux et ceux vivant dans des familles de trois enfants, 5,5 cadeaux en moyenne. Le budget moyen pour un enfant s’élève à 250 euros, soit tout de même 2,5 % de la consommation des ménages.
Cette année encore, les jouets sous licences devraient tenir les premiers rangs parmi les listes au Père Noël. En 2005, un jouet sur quatre était un produit sous licence. Si la poupée Barbie est incontournable depuis un demi-siècle, les produits siglés Dora l’Exploratrice, Superman,… ou encore « Arthur et les Minimoys », du nom du dernier film de Luc Besson, devraient caracoler en tête des ventes.
Récemment sont également apparus des jouets porte-marque : les mini poêles en plastique Téfal, des mini lave linge Miele, des mini cafetières Moulinex… L’électro-ménager factice s’est invité dans l’univers du jouet des petites filles et a remplacé les jeux de marchande. Les garçons ne sont pas oubliés : mini perceuses et établis Bosch… Les jeux d’imitation représentaient en 2004 environ 20 % des jouets sous licence vendus en France, soit un chiffre d’affaires de 93 millions d’euros. L’intérêt pour les grandes marques : recevoir des royalties, entre 3 et 10 % du chiffre d’affaires du jouet ; et surtout ancrer l’image de marque dans un univers familial, les enfants étant de plus en plus prescripteurs des achats de leurs parents.

Noël : une industrie pour lier les gens et faire plaisir!
Francebourse.com souhaite à ses lecteurs de joyeuses fêtes!

Francebourse.com
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