Chers lecteurs,
Le marché parisien a ouvert comme je le redoutais, la séance sous tension.
Les signaux de fragilité se multiplient : l’indice CAC 40 a buté sur la zone des 8 000 et quelque points, niveau déjà atteint cet été, et les taux obligataires français continuent de se tendre. Les obligations souveraines à dix ans atteignent désormais les 3,5 %, un seuil psychologique qui, s’il devait être franchi plus franchement, pourrait commencer à peser sérieusement sur les valorisations actions.
Nous avons souvent rappelé combien il était important de surveiller le narratif des taux : lorsque les investisseurs doutent de la dette française, le capital se déplace, et ce déplacement, c’est ce que j’appelle un fait social de marché. Pour l’instant, le marché reste calme, mais la situation peut évoluer rapidement — nous avons déjà connu de brusques changements de tonalité en octobre, mois souvent redouté par les opérateurs.
Je vous rappelle que notre portefeuille Croissance affiche une performance de +27.7 % depuis le 1er janvier, tandis que le portefeuille Rendement reste au-dessus des +22 %. Ces chiffres sont remarquables, mais ils ne doivent pas nous rendre aveugles : la prudence reste notre alliée.
La question du jour est donc simple : faut-il à présent remettre des protections ?
Dans la seconde partie de ce mail, je vous indique comment nous allons le faire intelligemment, sans tomber dans l’excès, et pourquoi la psychologie collective rend ces instruments indispensables même lorsqu’ils ne rapportent rien.
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