Décidément, à la Banque centrale européenne, on ne parvient pas à détourner les yeux du spectre de l’inflation. « Les risques pour la stabilité des prix sont orientés à la hausse », a encore répété Klaus Liebscher, membre du Conseil des Gouverneurs de la BCE. Et de citer : « le pétrole, l’énergie et d’autres prix des matières premières plus les prix alimentaires, plus les tensions sur les capacités, les tensions sur le marché du travail, des salaires plus hauts, les capacités de fixer les prix des entreprises... Voilà autant de raisons de ne pas se laisser aller ».
La BCE devrait laisser ses taux inchangés la semaine prochaine.