Autour de la table. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays riches du G7 se réunissent demain à Tokyo pour tenter de coordonner leurs actions face à la volatilité sur les marchés financiers et aux risques pour l’économie mondiale.
Mais rien n’est gagné car, entre les membres, les avis divergent. Les Etats-Unis comptent appeler les autres économie, « grandes et petites, avancées et émergentes », à doper leur demande intérieure pour aider une économie mondiale affaiblie par les difficultés américaines. Mais les autres pays du G7 (Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada) paraissent peu disposés à répondre favorablement à cet appel.
La probabilité d'une action concertée est tout aussi mince en matière de politique monétaire. Alors que la Réserve fédérale américaine a baissé en urgence ses taux d’intérêt depuis septembre, la Banque centrale européenne refuse pour le moment de faire de même. Et la Banque du Japon, dont le taux directeur n’est que de 0,5 %, dispose de peu de marge de manoeuvre.
Enfin, comme il est de tradition, la question des taux de change figurera en bonne place au menu du G7, les Européens continuant à se plaindre de la chute du dollar face à l’euro. Le yen, qui s’est fortement apprécié face au billet vert ces derniers mois, a en revanche pratiquement cessé d’être un sujet chaud.
