L’envolée des matières premières n’épargne pas le café. Le cours de l’arabica est bien orienté même s’il avait atteint son plus bas en avril dernier. Cette hausse est due aux mauvaises prévisions de récolte au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de café.
Toutefois, l’arabica est en baisse de plus de 11 % depuis le début de l’année et n’a progressé que de 8 % depuis un an, contre 67 % pour le café robusta... Les cours de ce dernier sont dopés par les inquiétudes sur l’offre vietnamienne, principal producteur et exportateur mondial de robusta cette fois-çi.
… mais pas en dosettes
Et si les puristes préféreront un arabica en grains, le succès des dosettes ne se dément pas. Outre cette révolution marketing, les associations de protection de l’environnement s’élèvent de plus en plus contre cet emballage réduit qui produit environ 10 fois plus de déchets que l’emploi de paquets de café traditionnels, selon l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Et si quelques marques proposent des dosettes recyclables ou bio-dégradables, la plupart finissent dans les poubelles de nos cuisines ou de nos bureaux et ne seront jamais recyclées.
Enfin, le consommateur n’est pas forcément gagnant dans cet abus d’emballage. Le prix payé augmente de 20 à 60 % avec les dosettes.