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Enel-Suez-GDF aux mains présidentielles

Article du 13/06/2006
Enel-Suez-GDF Débat présidentiel franco-italien
"Il appartient aux entreprises de conduire les discussions stratégiques qui concernent leur avenir", a déclaré le Président de la France, qui accueillait Romano Prodi, dans le cadre du projet de fusion entre Gaz de France et Suez, destiné à contrer les ambitions d'Enel.

Déjeuner débat

Romano Prodi après sa rencontre avec le Président Chirac et le Premier ministre Dominique de Villepin,a pour sa part jugé "plus que justifié" l'intérêt du groupe italien Enel pour Suez.

D’après le porte-parole présidentiel, Jacques Chirac a déclaré « les autorités françaises "privilégient les offres amicales et sont attentives à la dimension industrielle et sociale des grandes opérations entre entreprises.

De plus "S'agissant particulièrement du projet Enel-Suez", il existe un projet de fusion entre Gaz de France et Suez et que, au-delà, il appartient aux entreprises de conduire les discussions stratégiques qui concernent leur avenir".

Le 25 février, le projet de fusion entre GDF et Suez annoncé dans la précipitation au nom du "patriotisme économique était destiné à faire échec à une éventuelle offre sur ce dernier groupe émanant de l'électricien italien Enel, qui affichait au grand jour son intérêt pour la principale filiale belge de Suez, Electrabel.

De source diplomatique, Romano Prodi a défendu la position d'Enel lors de sa rencontre avec Jacques Chirac toutefois leur discussion serait restée politique et générale sans aborder les détails du dossier.

Un impératif légal

Pour que la fusion Suez-GDF soit réalisable, le gouvernement doit faire amender la loi de 2004 qui interdit à l'Etat de passer sous les 70% du capital de GDF, sa part dans le nouveau groupe devant s'inscrire autour de 34%.

« Vendredi dernier, Dominique de Villepin avait marqué sa détermination à avancer sur ce dossier, assurant qu'un projet de loi en ce sens serait présenté en conseil des ministresavant la fin du mois de juin".

Le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, a toutefois jugé mardi "impossible" un examen de ce texte par l'Assemblée nationale et le Sénat avant le 14 juillet. » (Reuters)

Récemment, les médias affirmaient que la privatisation de GDF était "compromise", le gouvernement hésitant, selon eux, à mener à son terme un projet contesté après l'échec du CPE.

« Si le Parlement est saisi d'un texte sur la fusion Gaz de France-Suez, socialistes et communistes n'hésiteront pas à faire obstruction en séance, ont déclaré mardi les présidents des deux groupes.

Selon le député UMP Dominique Paillé, les deux tiers des élus UMP, que Thierry Breton doit rencontrer dans la soirée, seraient opposés à un tel texte. »

A la clôture, Suez affichait un repli de 3,13% à 29,43€ quand Gaz de France lâchait 1,27% à 25,75€ et Enel -1,70% à 6,95€.

FranceBourse.com avec Reuters

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