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Automobile : Un nouveau dirigeant pour Chrysler

Article du 06/08/2007
Avec l’officialisation du rachat de Chrysler par le fonds de capital-investissement Cerberus Capital Management, une nouvelle étape de son histoire s’ouvre pour le constructeur automobile.
Etape marquée par l’arrivée d’une nouvelle figure à sa tête. C’est Robert Nardelli, ancien PDG de la chaîne de magasins d’équipement de la maison Home Depot jusqu’en janvier dernier, qui devrait prendre la tête de Chrysler, affirmait hier soir le Wall Street Journal sur son site internet.
L’ancien dirigeant Tom LaSorda pourrait devenir vice-président
Cerberus a racheté 80,1 % du capital du constructeur automobile américain, pour à 5,5 milliards d’euros – dont 4,5 milliards seront utilisés pour renflouer les caisses de Chrysler -. On est tout de même loin des 63 milliards de dollars qu’avait coûté l’opération en sens inverse en 1998. On avait à l’époque parlé de l’opération comme la plus grande fusion industrielle transatlantique. Elle a en fin de compte été un mauvais calcul.
Compte tendu de l’évolution difficile du marché automobile, notamment aux Etats-Unis, il était temps pour le constructeur allemand Daimler, qui conserve tout de même 19,9 % de Chrysler, de se recentrer sur son cœur de métier, la marque haut de gamme Mercedes et les poids lourds, et ainsi de se protéger contre une offre hostile. Mais par là même, Daimler enterre le rêve de son ancien patron, Jürgen Schrempp : devenir une « world Company » présente sur toute la surface du globe et tous les segments du marché.
Si par cette opération Daimler ne récupère que peu de fonds, le constructeur évite en revanche la casse. Beaucoup plus petit, Daimler deviendra également beaucoup plus performant. Il s’épargne toutes les difficultés du marché automobile américain : engagements très lourds de Chrysler en matière de retraite et de santé, ventes atones, renchéries par hausse des prix du brut…
Pour autant, rien n’est gagné concède la direction. Les derniers modèles de véhicules Mercedes ont connu des soucis techniques
En termes chiffrés, le constructeur affiche sur le trimestre clos un bénéfice net de 2,64 milliards de dollars, contre 1,04 milliard de dollars au premier trimestre de l’exercice précédent, grâce à la très bonne reprise de la filiale Mercedes Group.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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