Le constructeur automobile allemand a tourné la page de son aventure américaine. DaimlerChrysler est redevenu hier Daimler, un changement de nom symbolique, accompli dans une ambiance de kermesse lors d’une AG-marathon de plus de dix heures.
L’américain Chrysler va continuer son histoire seul, après neuf ans d’union pour le moins difficile avec le constructeur européen. En rachetant 80,1 % du capital du constructeur automobile américains, le fonds de capital-investissement Cerberus Capital Management a finalement délesté Daimler d’un poids qui a lourdement pesé dans les comptes du groupe.
Si en 1998, on avait parlé de l’opération Daimler-Chrysler comme de la plus grande fusion industrielle transatlantique, elle a en fin de compte été un mauvais calcul.
Daimler doit aujourd’hui se concentrer sur ses atouts, pour tirer son épingle du jeu dans un contexte de concurrence exacerbée et de marchés automobiles matures en Europe et aux Etats-Unis.