Dans le paysage énergétique européen, libéralisé depuis le 1er juillet dernier, il faut aussi compter sur Enel, numéro quatre européen de l’électricité par sa capitalisation boursière.
L’autre italien, aux côtés d’Eni, a enregistré une hausse de son excédent brut d’exploitation semestriel de 2,3 % et un Ebitda (bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement) de 4,462 milliards d’euros contre 4,361 milliards sur la même période l’an passé.
Ce sont les activités à l’international qui ont boosté Enel et ont notamment compensé la baisse des volumes de production en Italie. Et Enel ne cache pas ses ambitions à l’étranger. L’énergéticien prévoit de boucler avant la mi-octobre le rachat d’Endesa, le premier producteur espagnol, conclu en association avec un autre espagnol, Acciona, spécialisé dans le BTP. La finalisation de ce dossier, un peu compliqué en Espagne, marquerait également définitivement la victoire d’Enel sur EON. L’Allemand avait été contraint d’abandonner la course début avril, en échange de la promesse de pouvoir racheter des actifs d’Endesa une fois celle-ci sous contrôle conjoint d’Acciona et d'Enel.
Ce mouvement de rapprochement transfrontalier et de concentration des acteurs laisse augurer de ce que pourrait être la suite dans le paysage énergétique européen.
