Le petit noir n’a plus la cote. Les cours de l’arabica sont en baisse depuis le début de l’année.
Pourtant, l’arabica, coté à New York, et le robusta, coté à Londres, ont récemment bondi.
Les raisons : des stocks peu important auxquels s’ajoutent des problèmes de floraison qui menacent actuellement la récolte brésilienne – le Brésil est le premier producteur et exportateur mondial de café - et une consommation en hausse.
Chaque année, ce sont plus de 400 milliards de tasses de café qui sont bues et la consommation chinoise devrait encore accroître la demande.
Marketing
Et si les puristes préféreront un arabica en grains, le succès des dosettes ne se dément pas. Outre cette révolution marketing, les associations de protection de l’environnement s’élèvent de plus en plus contre cet emballage réduit qui produit environ 10 fois plus de déchets que l’emploi de paquets de café traditionnels, selon l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Et si quelques marques proposent des dosettes recyclables ou bio-dégradables, la plupart finissent dans les poubelles de nos cuisines ou de nos bureaux et ne seront jamais recyclées.
Enfin, le consommateur n’est pas forcément gagnant dans cet abus d’emballage. Le prix payé augmente de 20 à 60 % avec les dosettes.
Et si jamais se pose le problème des stocks, des inventeurs britanniques ont peut-être la solution. Ils ont créé un savon contenant de la caféine, baptisé Shower Shock (« choc sous la douche ») : ce savon fournirait l’équivalent en caféine de deux tasses de café par douche grâce à l’absorption naturelle par la peau. De quoi donner un coup de fouet au réveil.