Grèves : Premiers suspects après les actes de sabotage à la SNCF
Article du 23/11/2007
L’enquête ne traîne pas pour retrouver les responsables des actes de sabotage commis contre le réseau de la SQNCF et qui a pénalisé ces jours derniers un trafic déjà rendu bien difficile par le mouvement de grève contre la réforme des régimes de retraite spéciaux.
En tout, ce sont même 18 enquêtes qui ont été ouvertes au sujet des actes de vandalisme. Câbles coupés, départs d’incendie dans des postes électriques sur quatre lignes de TGV (Atlantique, Est, Sud-est et Nord) les dégâts ont été nombreux et ont entraîné « des retards de plusieurs heures et des suspensions de circulations », déclarait le directeur général de la SNCF, Guillaume Pépy.
Des actions, semblent-ils coordonnées, qui ont été condamnées par la classe politique et la plupart des organisations syndicales.
Nicolas Sarkozy a demandé « à la garde des Sceaux et à la ministre de l’Intérieur de mener le plus rapidement possible toutes les enquêtes et que les coupables soient punis avec la plus extrême sévérité », a rapporté le secrétaire d’État aux Transports, Dominique Bussereau.
D’ailleurs, on apprend que deux personnes ont été interpellées mercredi en Meurthe-et-Moselle dans le cadre d’une de ces enquêtes pour des « dégradations » de matériel ferroviaire, selon une source proche de l’enquête.
