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Grèves : Sabotages à la SNCF

Article du 21/11/2007

Hier, la direction de la SNCF ne cachait pas son mécontentement face à la recrudescence des actes de malveillance et de sabotage à l’encontre du matériel ferroviaire. Des exactions qui ont nui au rétablissement progressif d’un trafic déjà perturbé par plusieurs jours de grève et pénalisent à la fois, selon les dires de la SNCF, l’entreprise et ses usagers.
La SNCF entend bien mener l’enquête et trouver les responsables de ce qui ressemble à une opération bien préparée. De fait, « plusieurs exactions ont eu lieu au même moment » : incendies volontaires sur les TGV Est et Atlantique et fermeture volontaire de commutateurs de signalisation sur les TGV Nord et Sud-Est, a souligné la SNCF, ce qui lui fait penser à un « coup monté » savamment préparé, sans doute par de bons connaisseurs du réseau ferré.
La direction a dénoncé une « action coordonnée de sabotage » « destinée à contrer la reprise observée des trafics ».
Cette « action » a entraîné des « retards très importants de l’ordre de 1 heure à 3 heures ». Ce matin, l’entreprise pensait pouvoir assurer la circulation de 400 TGV sur 700, 88 Corail sur 300, des fréquences de Transiliens « meilleures » en Ile-de-France, 50 % des TER, un trafic Eurostar « normal » et Thalys « proche de la normale ».
Plusieurs leaders syndicaux ont condamné ces faits. Le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a qualifié « d’actes inqualifiables commis par des lâches » ces exactions, dans un entretien à l’AFP. « Ces opération de commando, dont on ne connaît pas encore les auteurs ou les commanditaires, n’ont pour but que de discréditer le mouvement social en cours, les cheminots, leurs syndicats et peut-être de faire capoter les négociations qui vont s'ouvrir pour livrer les cheminots à la vindicte populaire ou faire passer cheminots et les grévistes pour des irresponsables », a-t-il regretté sur France Info.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a lui aussi « condamné de manière claire (...) les actes inadmissibles » sur des installations ferroviaires occasionnant de très nombreux retards sur les réseaux des lignes à grande vitesse (LGV), a-t-il déclaré sur Europe 1. « S’il s’agit d’actes de sabotage, c’est-à-dire délibérément de dégrader les installations ferroviaires en période de conflit social, je considère que ce sont des actes inadmissibles et surtout destinés à porter le discrédit sur une profession », a-t-il estimé.

Francebourse.com, avec AFP
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