France Bourse
Abonnez-vous

Bourse de Paris : De nouveau dans le vert

Article du 29/11/2007

Mnemo : PXI


Hier, la Bourse de Paris a décollé, le CAC 40 gagnant 2,34 %, grâce au rebond des banques qui ont été aidées par les propos du vice-président de la Réserve fédérale américaine (Fed) laissant espérer de nouvelles baisses des taux d’intérêt. L’indice parisien a pris 127,04 points à 5 561,21 points, dans un volume de transactions élevé, de 8 milliards d’euros.
Ce matin, le CAC 40 a ouvert en hausse, gagnant 0,58 % à 5 593,30 points.

Hier également, Londres a terminé sur une hausse de 2,7 %, Francfort de 2,55 % et l’Eurostoxx 50 de 2,3 %.

A Wall Street, la séance de mercredi a également terminé dans le vert. La Bourse de New York a clôturé en trombe, ragaillardie elle aussi par la probabilité d’une baisse des taux d’'intérêt américains. Le Dow Jones a gagné 2,55 % à 13 289,45 points, retrouvant le seuil des 13.000 points en dessous duquel il était descendu une semaine plus tôt. Son rebond (+ 4,24 %) des deux derniers jours est le plus important depuis cinq ans. Autre signe de l’effervescence qui a régné tout au long de la séance: les trente valeurs composant l’indice ont toutes fini en hausse.
Le Nasdaq a grimpé de 3,18 % à 2 662,91 points. Plus représentatif, l’indice élargi Standard and Poor’s 500 a engrangé 2,86 % à 1 469,02 points.

Hier, les places boursières ont été particulièrement sensibles au changement de ton de la Fed, qui a reconnu que la situation sur les marchés s’était récemment dégradée. Son vice-président Donald Kohn a affirmé que la banque centrale américaine allait devoir faire preuve de flexibilité et de pragmatisme dans la définition de sa politique monétaire, au vu de la montée des incertitudes constatées depuis quelques semaines.
Confrontés au durcissement des conditions d’emprunt, les investisseurs anticipent un nouvel assouplissement monétaire le 11 décembre, date de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed.
Depuis le début de la crise financière en juillet, ce sont surtout les interventions de la Fed qui ont permis de tirer les marchés à la hausse. La séance d'hier est à rapprocher de celles du 17 août (+ 1,86 %), des 18 et 19 septembre (+ 2,02 % et 3,27 %), ou du 23 novembre (+ 1,94 %), où des baisses de taux d’intérêt directeurs avaient été saluées ou anticipées.
En sus, dans son rapport de conjoncture ou Livre Beige diffusé en mi-séance, la Fed a reconnu que la croissance américaine avait ralenti depuis la dernière réunion de son comité de politique monétaire, fin octobre.

Par ailleurs, les cours du pétrole ont continué à baisser hier, poursuivant leur forte correction déclenchée mardi par l’espoir que l’OPEP augmente son offre, après la publication d’une baisse très modérée du niveau des réserves pétrolières américaines.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en janvier est tombé jusqu’à 90 dollars, bien loin du seuil de 100 dollars effleurés lundi. A la clôture, il a perdu 3,80 dollars pour terminer à 90,62 dollars.
Sur l’Intercontinental Exchange de Londres, le prix du baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en janvier est lui redescendu sous les 90 dollars, cédant 2,71 dollars par rapport à la veille à 89,81 dollars.
Depuis le début de la semaine, les prix ont lâché plus de sept dollars à New York et près de six dollars à Londres. La crainte d’un ralentissement économique aux Etats-Unis a aussi contribué au déclin des prix.
A une semaine de la réunion ministérielle du cartel - le 5 décembre à Abou Dhabi - les investisseurs semblent tabler sur le fait que l’OPEP décidera d’augmenter sa production pour mettre un terme à la flambée des prix.

Les investisseurs attendent aujourd’hui la deuxième évaluation du PIB américain du troisième trimestre et les demandes hebdomadaires d’allocations chômage à la même heure, puis les ventes de logements neufs.
En France, l’INSEE doit publier son enquête de conjoncture auprès des ménages du mois de novembre et l’on attend le taux de chômage et le nombre de demandeurs d’emploi pour octobre.
En Allemagne, seront publiés les chiffres du taux de chômage et des demandeurs d’emploi pour le mois de novembre.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
Sur le même sujet
Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
Actuellement
Recommandation
Avis JDH
Suivi de recommandation
Analyses technique
Analyses fondamentales