Les prix du pétrole évoluaient en début d’après-midi à quelques cents du seuil de 100 dollars touché hier.
100 : ces trois chiffres magiques qui faisaient fantasmer les opérateurs depuis la fin novembre se sont affichés quelques instants sur les écrans hier vers 17h00 GMT.
Ce niveau de prix sans précédent est dû à une combinaison détonante de facteurs : dollar faible - qui pousse les producteurs à vendre plus cher le pétrole pour préserver leurs revenus et les investisseurs munis d’autres devises à acheter plus de produits vendus en dollars, comme l’or ou le pétrole -, froid aux Etats-Unis et faibles stocks, craintes géopolitiques (Nigéria, Pakistan, Kenya) et retour en force des spéculateurs. D’ailleurs, selon les opérateurs du marché, ce record aurait été dû à une unique transaction réalisée par un courtier indépendant.
L’engouement actuel pour les matières premières a aussi largement participé au mouvement. L’or n’a pas échappé à la frénésie : hier, l’once a pulvérisé un record historique vieux de 28 ans et continue à progresser, se hissant jusqu’à 867,90 dollars.