Areva aurait ouvert depuis « quelques mois » des discussions avec le groupe de construction-concession Vinci sur de possibles partenariats pour construire des réacteurs nucléaires, mais sans exclusive, a déclaré un porte-parole du groupe nucléaire français, corrigeant ainsi les écrits de Challenges hier qui évoquaient un « partenariat exclusif » avec Vinci pour construire des réacteurs de troisième génération EPR en Europe de l’Est, au Royaume-Uni, au Maroc, en Algérie et en Egypte.
Areva collabore déjà avec des groupes de BTP comme Bouygues ou le groupe américain Bechtel concernant les EPR mais aussi d'autres réacteurs de moindre puissance, a rappelé le groupe. « Il y en aura sans doute un jour avec Vinci. Ce qui compte c’est la demande de nos clients et la performance de l’offre. Mais il ne peut y avoir d'exclusivité avec personne », a assuré le porte-parole d’Areva.
De son côté, Vinci a déclaré avoir des « contacts » avec Areva mais a démenti tout « partenariat exclusif » avec le groupe nucléaire. « Il est normal que nous travaillions ensemble sur ces dossiers » de centrales nucléaires, a indiqué un porte-parole de Vinci, nous avons l’expérience du génie civil et Areva a l’expérience du nucléaire ». Vinci a déjà participé à la construction des 58 réacteurs nucléaires français, selon Areva.