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Bourse de Paris : Une fin de mois dans le vert

Article du 30/06/2008

Mnemo : PXI


Le CAC 40, mal orienté en fin de matinée (jusqu’à - 0,97 %), s’est repris à la mi-séance pour s’installer en hausse dans l’après-midi (jusqu’à + 0,97 %). La Bourse de Paris a finalement terminé en rebond, gagnant 0,85 % à 4 434,85 points. Elle ne parvient toutefois pas à franchir le seuil des 4 440 points devant lequel elle a échoué à deux reprises.
L’indice avait fini en repli vendredi, le CAC 40 perdant 0,65 % à 4 397,32 points, son plus bas niveau à la clôture depuis le début de l’année.
Le bilan de ce premier semestre n’est guère réjouissant. L’indice parisien termine cette première moitié de l’année sur une baisse de 21 % environ.

L’indice FTSE Eurofirst 80 a progressé de 0,36 % à 4 315,82 points.

La Bourse de New York a ouvert à l’équilibre, alors que le pétrole poursuivait sa course aux records, passant pour la première fois les 143 dollars le baril : le Dow Jones gagnait 0,22 % et le Nasdaq perdait 0,04 %.
Vers 17h30, le Dow Jones progressait de 0,29 % à 11 379,81 points tandis que le Nasdaq gagnait 0,23 % à 2 320,90 points.
Vendredi, Wall Street a terminé en baisse, plombée une nouvelle fois par les prix record du pétrole et par de nouvelles inquiétudes sur le secteur financier : le Dow Jones a perdu 0,93%, le Nasdaq 0,25 % et le SP500 0,37 %.

La principale statistique de la journée était la première estimation de l’inflation en zone euro en juin, trois jours avant la réunion de la Banque Centrale Européenne. L’inflation dans la zone euro a atteint 4 % sur un an en juin, selon Eurostat. Le précédent record, établi en mai, était de 3,7 % après 3,3% en avril. Elle était de seulement 1,9 % il y a un an.
Les 4 % atteints en juin dépassent légèrement les attentes des économistes, qui tablaient sur une hausse des prix à la consommation de 3,9 %, selon le consensus établi par l’agence financière Dow Jones Newswires.
Il s’agit là d’un nouveau record depuis la création de la zone euro en 1999. Selon les économistes, qui ont recalculé pour les années précédant 1999 l’inflation théorique des pays composant aujourd’hui la zone euro, l’inflation évolue même à un record depuis le début des années 1990.
La BCE reste centrée sur l’inflation dont elle redoute les conséquences de la hausse, étant donné que les taux dépasse déjà largement les limites que s’est fixée l’Europe. Les derniers taux sont en effet ressortis bien au-delà du seuil de 2 % décrété tolérée par la Banque Centrale Européenne. L’inflation dans la zone dépasse ce seuil depuis septembre 2007. Et la conjoncture économique - tensions sur les marchés de matières premières alimentaires et énergétiques, faiblesse du dollar vigueur de l’euro … - n’augure pas d’une baisse avant la fin de l’année.
Le marché a déjà intégré une hausse de taux de 0,25 point de pourcentage par la BCE jeudi.
Dans la journée, le président de la BCE Jean-Claude Trichet a réaffirmé que « la stabilité des prix à moyen terme » dans la zone euro était « une condition nécessaire de la croissance et de la création d’emplois ».

Aux Etats-Unis a été publiée l’activité industrielle dans la région de Chicago en juin. Contre toute attente, l’indice d’activité dans le secteur industriel de la région de Chicago établi par le groupement des directeurs d’achat de la région est ressorti en hausse, à 49,6 points en juin contre 49,1 en mai.

A suivre mardi 1er juillet :
- aux Etats-Unis, deux statistiques importantes sont attendues : les dépenses de construction en mai et l’ISM manufacturier en juin
- en zone euro : le taux de chômage en mai et l’indice IDA manufacturier
- en France : l’indice IDA manufacturier en juin
- en Allemagne : le taux de chômage et le nombre de demandeurs d’emploi pour mai
- au Royaume-Uni : l’indice PMI manufacturier en juin

L’or noir a débuté la semaine sur de nouveaux records, franchissant le seuil de 143 dollars à Londres comme à New York. A Londres il a atteint 143,91 dollars et à New York il a atteint 143,67 dollars, effaçant les records de vendredi (142,97 dollars à Londres et 142,99 dollars à New York). Il est actuellement retombé à 140 dollars le baril.
L’affaissement du dollar, qui évoluait au-dessus d’1,58 dollar pour un euro ce matin, accroît encore l’attrait des spéculateurs pour le pétrole. Lorsque le billet vert baisse, ils tendent à acheter des matières premières vendues en dollars pour se prémunir contre l’inflation.
En toile de fond, les prix sont soutenus par un cocktail très haussier composé d’inquiétudes sur les disponibilités futures d’or noir, de tensions géopolitiques et de pronostics très haussiers sur les prix du pétrole.
Les acteurs de ce marché se réunissent actuellement à Madrid.

L’once d’or valait 932,75 dollars au fixing du matin contre 919,50 dollars vendredi soir.

Francebourse.com, avec AFP



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