Une question à laquelle va tenter de répondre une enquête de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF). Après la polémique suscitée par le dossier de l’Institut National de la Consommation en début de semaine et qui révélait des hausses allant jusqu’à 48 % en trois mois de certains produits alimentaires, le gouvernement, en pleine bataille pour le pouvoir d’achat, a pris le sujet à bras le corps.
Opération « coup de poing » contre les hausses de prix des produits alimentaires dans les grandes surfaces, lançait hier François Fillon. « Porter le fer là où ça fait mal », renchérissait Nicolas Sarkozy.
La DGCCRF va procéder comme les précédentes études, avec un relevé minutieux dans les centrales d’achat et dans les magasins des « six principales enseignes » des prix d’achat et de vente de 20 produits alimentaires courants.
Basée sur les sites internet de cinq distributeurs (Carrefour, Auchan, Leclerc, Intermarché ou Hyper U), l’enquête de l’INC parue en début de semaine corrobore une autre étude réalisée dans les magasins par le cabinet indépendant Nielsen montrant que les prix du lait, des oeufs et des pâtes ont grimpé de plus de 10 % en janvier.
