A l’occasion d’un déplacement dans l’Archipel du Premier ministre François Fillon, un coup de publicité a été fait pour Airbus. Une déclaration économique franco-japonaise a été adoptée mentionnant « pour la première fois une indication des attentes d’Airbus » au Japon, marché dont l’avionneur européen est presque absent.
Airbus, qui fait jeu égal avec l’américain Boeing au plan mondial, détient moins de 5 % du marché de l’aviation commerciale japonaise. L’entreprise espère pénétrer le marché nippon avec son avion géant A380, qui n’a pas d’équivalent chez Boeing. Louis Gallois, le président d’EADS, souhaite également vendre des long-courriers A350 aux compagnies japonaises qui vont avoir besoin de renouveler leur flotte.
Le document en question relève le souhait de la France qu’Airbus obtienne « une part du marché japonais plus proche que celle qu’il occupe au plan mondial ». Il évoque également, dans le même domaine, des recherches communes dans l’aviation supersonique et « une espérance commune » pour un projet d’avion régional japonais.
Au-delà d’Airbus, la France et le Japon s’engagent, dans des termes très généraux, à faciliter « un accès réciproque aux exportateurs et aux investisseurs des deux pays ». Concrètement, Paris souhaite voir tomber les barrières réglementaires entravant l’entrée dans l’Archipel de ses produits notamment alimentaires et pharmaceutiques.
