A peine arrivé au Japon où il doit participer au sommet du G8, le Nicolas Sarkozy s’est transformé en « super VRP » de la France. Son objectif : vanter les mérites du très gros porteur A380 d’Airbus alors que la deuxième compagnie aérienne japonaise All Nippon Airways (ANA) s’apprête à lancer un appel d’offre pour ce type d’appareil auprès des avionneurs européen Airbus et américain Boeing. « Je suis convaincu que l’A380 est un avion qui peut intéresser les compagnies japonaises. C’est un appareil qui a d’énormes qualités et qui n’a pas d’équivalent aujourd’hui sur le marché, que ce soit en termes de capacité, d’économies de carburant, mais aussi en ce qui concerne les niveaux d’émission par passager », déclare Nicolas Sarkozy dans un entretien au quotidien Yomiuri Shimbun. « Il représente également une solution à la congestion des grands aéroports mondiaux, au Japon comme ailleurs. Il peut enfin contribuer à l’objectif du Japon de doubler le nombre de touristes étrangers dans le pays en 2010 », ajoute-t-il, relevant également que sept compagnies asiatiques, dont Singapore Airlines, figurent déjà parmi les clients de l’avion géant européen.
Airbus ne détient que 4 % du marché de l’aviation commerciale japonaise, le reste étant en gros contrôlé par l’américain Boeing, alors que ces deux acteurs font jeu égal ailleurs dans le monde.
