La Bourse de Paris a ouvert quasi stable ce matin. L’indice CAC 40 n’a cédé que 0,01 % à 4 976,56 points.
Hier soir, la Bourse de Paris a terminé en baisse, reculant de 0,71 % à 4 977,10 points. Le marché parisien a accentué ses pertes dans le sillage de l’ouverture dans le rouge de Wall Street.
Le FTSE Eurofirst 80 a cédé hier 0,61 % à 4 879,48 points. Il a ouvert ce matin en hausse 0,07 % à 4 882.91 points
La prudence a prévalu à la Bourse de New York. Le Dow Jones a perdu 0,3 % tandis que le Nasdaq a grappillé 0,07 %. Wall Street n’a pas cédé à des ventes massives hier, malgré le plongeon en avril de la confiance des consommateurs, mesurée par le Conference Board, à son plus bas niveau depuis 5 ans. La consommation compte pour plus de deux tiers dans l’activité économique aux Etats-Unis.
Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 39,57 points à 12 832,18 points, alors que l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a grignoté 1,70 point à 2 426,10 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a pour sa part cédé 5,43 points à 1 390,94 points (- 0,39 %).
La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,32 % à 13 849,99 points mercredi au terme d’une séance marquée par l’attente de la décision de la Réserve fédérale américaine. Le Topix, plus large, a perdu 0,23 % à 1 358,65 points.
A noter que la Banque du Japon a comme prévu maintenu son taux directeur à 0,5 % à l’issue d’un vote unanime des membres de son comité de politique monétaire. La BoJ observe un statu quo monétaire depuis qu’elle a relevé son objectif de taux au jour le jour d’un quart de point en février 2007.
L’événement de la journée, la décision de la Réserve fédérale américaine sur ses taux directeurs, aura lieu après la fermeture des Bourses en Europe. Face à l’intensification de la crise, la Fed a entamé mi-septembre un cycle de réduction des taux d’intérêt américains pour desserrer l’étau du crédit et éviter que l’économie entre en récession. Le marché évaluait ce matin à 96 % la probabilité d'une nouvelle baisse du taux des « Fed funds » d’un quart de point à 2 %, une baisse qui devrait selon les analystes être la dernière avant un bon moment.
Le scénario d’une nouvelle baisse de ce taux puis d’une pause monétaire serait un signe, avancent les analystes, que le pire de la crise est passé et que l’institution mise sur une relance de l’économie américaine au second semestre, ce qui cimenterait la confiance sur les marchés financiers.
Avant cela, la première estimation du PIB américain au première trimestre est publiée, avec une interrogation pour savoir si la croissance sera négative, nulle ou positive. L’enquête du cabinet ADP sur l’emploi en avril est également au programme.
Cette journée est chargée en statistiques macroéconomiques :
- aux Etats-Unis : la publication de l’indice PMI de Chicago pour le mois d’avril, des données avancés du PIB du premier trimestre, des résultats de l’enquête ADP de l’emploi dans le secteur privé pour avril, des stocks de pétrole hebdomadaires et la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve Fédérale.
- en zone euro : le taux de chômage du mois de mars et aux prix à la consommation en avril (estimation rapide).
- en France, à suivre : la confiance dans l’industrie et la confiance des ménages en avril.
- au Royaume-Uni et en Espagne idem.
- en Allemagne : la publication de la confiance dans l’industrie et la confiance des ménages en avril s’ajoutera celle du taux de chômage et du nombre de demandeurs d’emploi en mars.
Parmi les autres données, on notera la quasi stabilité de la production industrielle de la Finlande (+ 0,2 % en mars par rapport à février, selon des chiffres corrigés des variations saisonnières publiés par l’Office de la statistique). En glissement annuel, la production industrielle a progressé de 2,5 %.
L’euro cote 1,5597 face au billet vert. L’euro était en légère hausse face au dollar dans les échanges asiatiques, tous les regards étant tournés vers la Réserve fédérale américaine.