Aujourd'hui, Noël Forgeard, coprésident d'EADS a été très clair tandis qu'il était auditionné à huis clos devant les députés à l'Assemblée Nationale. Pierre Méhaignerie, le président de la commission des Finances déclare qu'il n'envisage absolument pas de démissionner.
Toujuors selon la même source, le coprésident d'EADS "a répondu avec beaucoup de sérénité, au regard de son passé et du service qu'il peut rendre, qu'il n'était pas question pour lui de démissionner".
Et d'ajouter, "à une question d'un parlementaire pour le choix 'êtes-vous honnête et compétent?', il a répondu: 'je suis honnête et je pense être compétent".
Toutefois la zone d'ombre englobent toujours les fameuses stock-options réalisées en mars par l'ancien président d'Airbus peu de temps avant l'annonce des retards de livraison de l'Airbus A380.
Le socialiste Henri Emmanuelli sort de cette audition "avec un certain goût d'amertume parce que nous n'avons que la parole de M. Forgeard".
Même écho du côté de Pierre Méhaignerie : "Il est évident qu'on ne peut pas à ce stade se contenter de la parole de M. Forgeard, aussi respectable soit elle".
Retour chronologique, Noël Forgeard est fortement décrié suite à l'annonce liés aux retards imprévus concernant la livraison des Airbus A380. Malgrès ses déclaration, le fait qu'il ait vendu des actions EADS avant de rendre publique ce contre temps est mal accepté.
« L'Autorité des marchés financiers (AMF) a lancé une enquête sur le titre EADS et mené plusieurs investigations ces derniers jours dans différentes divisions du groupe aérospatial franco-allemand. »
Ce matin, Patrick Ollier, le président de la commission des Affaires économiques avait déclaré sur LCI que « l'audition de Noël Forgeard relevait d'un "exercice normal". Il est normal que nous posions ces questions au patron".
Et de conclure "préoccupé par les retards de l'A380 et l'échec de l'A350", nous nous interrogeons sur la manière dont le management s'est organisé", a ajouté M. Ollier. »
