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Société Générale : BNP Paribas intéressée ?

Article du 31/01/2008

Mnemo : GLE


La Société Générale n’est pas à l’abri d’une OPA par une concurrente. Fragilisée des pertes colossales dues à une fraude en interne, la banque est en effet l’objet de tous les regards.
La BNP Paribas, première banque française par la capitalisation boursière, a reconnu la première qu’elle s'intéressait à sa rivale de toujours. Le président du conseil d’administration de BNP Paribas, Michel Pébereau, aurait été reçu « récemment » à la présidence par les deux principaux collaborateurs du président Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et François Pérol.
Selon une porte-parole de BNP Paribas, il s’agissait d’une rencontre prévue de longue date qui n'avait rien à voir avec la Société Générale.
Toutefois, les rumeurs à ce sujet se font de plus en plus insistantes dans les médias. Le journal économique Les Echos affirmait ce matin, en citant une « source proche » du dossier, que la banque s’était entourée de conseils pour travailler au projet de rapprochement avec la Société Générale.
Comme possibles candidats à un rachat, les noms des banques anglaises Barclays, HSBC, de l’espagnole Banco Santander, de l’allemande Deutsche Bank ou encore de l’italienne UniCredit ont le plus souvent circulé.
Le scénario d’un rapprochement avec la BNP Paribas aurait les faveurs de Paris car il permettrait d’éviter une OPA étrangère. L’Etat français a multiplié les déclarations hostiles à un rachat étranger de la Société Générale. Du coup, le scénario d’un rapprochement avec la BNP Paribas permettrait de créer un géant national, qui se hisserait au deuxième rang européen.
Toutefois, au siège de la banque à La Défense, on prône l’indépendance de la Société Générale. Le PDG de cette dernière, Daniel Bouton, dont Nicolas Sarkozy avait réclamé à demi-mots la démission, a été maintenu hier par son Conseil d’administration. Il a redit sa volonté de défendre, comme il l’a fait en 1999 contre la BNP, l’indépendance de sa banque. Il a affirmé hier soir sur le plateau du journal télévisé de France 2 que la banque avait les moyens de rester indépendante « puisque les capitaux sont là » et qu’elle est toujours « bénéficiaire ».
Actuellement, le cours de l’action gagne 1,22 % à 82,80 euros.

Francebourse.com, avec AFP
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