+ 0,61 % à l’ouverture pour le CAC 40 à 4 936,89 points pour cette dernière séance de la semaine.
Hier, la Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,16 % à 4 907,06 points.
Wall Street a clôturé en nette hausse, confiante sur les chiffres de l’emploi officiels qui sont attendus aujourd’hui alors que d’autres données ont montré une légère résistance du marché de l’emploi.
Les analystes tablaient sur un cinquième mois de destruction d’emplois sur le marché du travail américain mais l’étude du cabinet ADP, qui a estimé à 40 000 les emplois créés dans le privé en mai et une baisse des demandes d’allocations chômage publiée hier ont adouci le panorama.
En outre, la semaine dernière, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont retombées à 357 000, soit nettement moins que les 372 000 inscriptions prévues par les analystes. « Ces chiffres se situent sous le niveau généralement considéré par les économistes comme signe d'une récession économique », a commenté Colleen King, analyste de Schaeffers.
En effet, la consommation a donné des signes de regain de dynamisme, avec des ventes des chaînes de magasins en progression de 3 % en mai.
Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a engrangé 213,97 points (+ 1,73 %) à 12 604,45 points, l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a avancé de 46,80 points (+ 1,87 %) à 2 549,94 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a grimpé de 1,95%, soit 26,85 points, à 1 404,05 points.
A Tokyo, l’indice Nikkei a fini vendredi sur une progression de 1,03 %.
De manière surprenante pour les analystes, le marché a fait fi d’un soudain rebond des prix du pétrole jusqu’à près de 128 dollars le baril, déclenché par un accès de faiblesse du dollar.
Les cours du baril de pétrole, après la nette correction subie depuis dix jours, s’inscrivaient en hausse ce matin dans les échanges électroniques cotés en Asie, bénéficiant d’un nouvel affaiblissement du dollar. Le prix du « light sweet crude » pour livraison en juillet évoluait au-dessus des 128 dollars.
A suivre aujourd’hui 6 juin :
- aux Etats-Unis, la Fed dévoilera des données sur le crédit à la consommation. A surveiller également de près le rapport mensuel de l’emploi du Département du Travail et les stocks des grossistes. Des responsables de la Fed doivent prononcer deux discours, l’un sur les marchés financiers et l’autre sur le marché du logement. Ces deux discours s’inscrivent dans un contexte d’interrogations croissantes sur l’activisme de la banque centrale américaine contre la crise du crédit, plusieurs responsables de la Réserve fédérale ayant déploré hier qu’elle ait ainsi créé un précédent déplorable.
- en France : la balance commerciale en avril
L’euro était à peu près stable face au dollar et montait légèrement vis-à-vis du yen ce matin, dans un marché attentiste avant la publication des chiffres de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 06h00 GMT, un euro valait 1,5595 dollar, contre 1,5590 jeudi vers 21h00 GMT.
L’euro s’est nettement apprécié face au dollar hier, après que le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet eut laissé entendre que son institution pourrait remonter ses taux au mois de juillet. Pour le moment, il maintient le principal taux directeur de la BCE à 4 %.
