Alors que les pays consommateurs de brut respirent un peu après que les cours du pétrole aient baissé de 20 dollars en deux semaines, l’OPEP ne cache pas sa contrariété. Pour le président en exercice du cartel pétrolier, le ministre algérien de l’Energie Chakib Khelil, des cours du pétrole à 120 dollars le baril sont « anormaux ».
Selon lui, ils pourraient même retomber en dessous de 80 dollars dans une conjoncture plus favorable. « Si le dollar continue à se renforcer et si la situation politique (concernant l’Iran) s'améliore, alors les cours à long terme seront probablement d’environ 78 dollars ». Le président de l’OPEP avait déjà déclaré samedi que « la tendance des prix du pétrole devrait aller vers 70 à 80 dollars » en cas du renforcement du dollar et de baisse des tensions géopolitiques.
Chakib Khelil a écarté l’hypothèse que les pays de l’OPEP réduisent leur production en cas de poursuite de la baisse des cours.