… mais pour son parti. En effet, le président russe est tête de liste du parti Russie unie, dimanche lors des législatives. Des élections qui devraient donner « le ton pour l’élection d’un nouveau président » en mars 2008, a-t-il lui même reconnu dans un court message télévisé diffusé à 12H00 (09H00 GMT) sur les chaînes publiques Rossia et Pervyi Kanal.
Si Vladimir Poutine ne peut pas briguer un troisième mandat présidentiel, à moins d’une habile pirouette législative, l’homme fort du Kremlin ne compte pas s’effacer de la scène politique russe de suite. Pourtant, dans son allocution vidéo, Vladimir Poutine évoque le fait que « le pays entre dès à présent dans une phase de renouvellement complet des pouvoirs législatif et exécutif ».
Agitant le spectre de la déstabilisation, alors que les Russes restent traumatisés par le choc économique consécutif à la chute de l’URSS, il a mis en garde contre le retour au pouvoir des libéraux, aux commandes dans les années 1990 sous la présidence de Boris Eltsine. « Il faut empêcher l’arrivée au pouvoir de ceux qui ont sans succès tenté de diriger le pays et voudraient aujourd’hui remodeler et noyer dans des bavardages les plans de développement de la Russie, changer la politique soutenue par notre peuple ». Un message peu surprenant après que les diverses manifestations de l’opposition russe aient été réprimées ces jours derniers.
