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Russie : Dmitri Medvedev, candidat du parti au pouvoir à la présidentielle

Article du 10/12/2007
Le Premier vice-Premier ministre Dmitri Medvedev est le candidat du parti au pouvoir Russie unie et du président Vladimir Poutine à la présidentielle de mars 2008, ont annoncé lundi le chef de l'Etat et le président du parti.
« Nous voudrions vous présenter cette candidature, que nous soutenons tous. C'est la candidature du Premier vice-Premier ministre Dmitri Anatolevitch Medvedev », a déclaré le président de Russie unie, Boris Gryzlov, à Vladimir Poutine selon des images retransmises sur la Première chaîne.
« Concernant la candidature de Dmitri Medvedev, je le connais très bien depuis 17 ans et ai travaillé avec lui pendant toute cette période, je soutiens complètement et totalement sa candidature », a répondu le président russe.
Dmitri Medvedev, 42 ans, sera le candidat des partis pro-Kremlin Russie unie, Russie juste, du Parti agraire et de la Force citoyenne, selon Boris Gryzlov. L'ancien juriste, qui a commencé sa carrière dans le sillage de Vladimir Poutine à la mairie de Saint-Pétersbourg dans les années 90, était l'un des prétendants les plus souvent évoqués pour succéder au chef de l'Etat russe en 2008.
Le parti Russie unie se réunira le 17 décembre en congrès pour désigner officiellement son candidat. Dmitri Medvedev n'est pas membre de Russie unie, mais il n'a pas besoin d’appartenir à ce parti pour briguer la présidence lors de la présidentielle du 2 et du 23 mars prochains.
Considéré comme un des chefs de file de l'aile « libérale » au Kremlin, Dmitri Medvedev a pris véritablement son envol lors de son passage à la tête de l'administration présidentielle et de sa nomination à la tête du conseil d'administration du géant gazier russe Gazprom. Il fait partie de cette nouvelle génération de dirigeants russes affirmant être plus « techniciens » que politiques.
En 2005, Vladimir Poutine l'a nommé vice-Premier ministre, en charge des grands Projets nationaux (santé, logement, éducation), une annonce largement perçue comme un tremplin pour le Kremlin. Dès lors, il est apparu constamment à la télévision, parlant des problèmes de démographie, de manque de logements, allant jusqu'à adopter les mêmes intonations que Vladimir Poutine.


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