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Bourse de Paris : Bon début de journée

Article du 05/08/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en hausse ce matin, l’indice CAC 40 gagnant 0,49 % à 4 301,44 points, revenant sur les 4 300 points.
Hier, l’indice parisien a terminé en recul de 0,78 % à 4 280,63 points dans un marché particulièrement calme.
Cette séance sera marquée par les résultats de Société Générale et d’Air France – KLM et l’attente de la décision de la Fed sur ses taux. D’ores et déjà, Société Générale a dévoilé ce matin un résultat net part du groupe de 644 millions d’euros pour son deuxième trimestre, soit une chute de 63 %, tout en évoquant un environnement « qui restera vraisemblablement difficile ». Air France - KLM a publié un résultat net part du groupe de 168 millions d’euros au premier trimestre, en baisse de 59 %, et confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice.

Hier, Wall Street a fini en baisse, pénalisée par les valeurs énergétiques après un nouveau décrochage des cours du pétrole et par des nouvelles inquiétantes sur le front de la consommation et de l’inflation. Le Dow Jones a perdu 0,37 % et le Nasdaq 1,1 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 42,17 points à 11 284,15 points et l’indice Nasdaq de 25,40 points à 2 285,56 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a cédé 11,30 points à 1 249,01 points (- 0,9 %).
Les investisseurs sont restés prudents en ce début de semaine avant les décisions des banques centrales américaine et européenne sur leurs taux. La Fed se réunit aujourd’hui pour réexaminer son taux directeur qu’elle devrait, selon les économistes, laisser inchangé à 2 % après l’avoir réduit de 3,25 points depuis septembre. A défaut d’être la meilleure solution, le statu quo est sans doute la moins mauvaise.
Les banques centrales se retrouvent prise en étau entre la dégradation des indicateurs économiques et l’inflation. D’autant que la hausse des prix a fait son retour sur le devant de la scène, avec l’annonce d’un ralentissement des dépenses et revenus des ménages américains en juin. L’indice des prix liés aux dépenses de consommation (PCE), en progression de 0,8 %, affiche une hausse record depuis 1997, c’est-à-dire depuis que des données comparables sont disponibles. Sur un an, l’inflation atteint 4,1 %, la plus forte hausse depuis mai 1991. « L’inquiétude désormais, c’est de savoir si les consommateurs pourront continuer à dépenser de l’argent une fois utilisées les remises fiscales » du gouvernement, a estimé l’économiste Joel Naroff. L’apport de la consommation représente les deux tiers de la croissance américaine.
Si l’économie américaine doit en plus affronter une aggravation de la crise de l’immobilier et un ralentissement de la demande mondiale, une partie des économistes n'excluent pas que la croissance soit négative au quatrième trimestre. Une hausse des taux est difficilement envisageable dans ce contexte, même si cela contredit la volonté de lutter contre l’inflation. « Avec une économie qui ralentit, et une inflation qui augmente, l’équation sera difficile pour la Fed », juge Peter Cardillo, d’Avalon Partners.
« Le risque inflationniste devrait rester au centre des discours, dans le communiqué final du Fed, mardi soir, ou dans le discours de M. Trichet (le président de la BCE, ndlr), jeudi après-midi », estiment les analystes d’Aurel. Le communiqué devrait aussi répéter les inquiétudes de la banque centrale sur la santé du système financier. Pour tenter d’apaiser les tensions, la Fed avait fait un geste important pour calmer les marchés la semaine dernière en prolongeant et élargissant les facilités de financement qu’elle consent aux banques.

En Asie, la Bourse de Tokyo a fini en légère baisse de 0,14 % mardi. L’indice Nikkei a perdu 18,52 points à 12 914,66 points et le Topix, plus large, a perdu 0,04 % à 1 247,71 points.

Outre la décision de la Fed, qui interviendra après la clôture parisienne, les investisseurs suivront en zone euro l’indice PME des services en juillet et les chiffres du commerce de détail en juin, puis l’indice américain ISM d’activité dans les services en juillet.

Hier, les prix du pétrole ont chuté de près de quatre dollars à New York, retombant même brièvement sous les 120 dollars le baril en séance pour la première fois depuis trois mois.

Francebourse.com, avec AFP
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