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Les OCA (obligations convertibles en actions) : un piège ou une manne de survie?

Article du 08/05/2024
Le texte suivant est extrait du nouveau livre de Jean-David Haddad "Penny-stock trading" publié chez JDH EDITIONS.
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Selon Beaubourg Avocats (www.beaubourg-avocats.fr), « Une Obligation Convertible en Actions (OCA) est un type de titre financier qui permet à un investisseur, s’il le souhaite, d’accéder au capital d’une société. Les OCA sont émises par une entreprise pour lever des fonds, et l’investisseur acquiert une obligation, qui peut être convertie en actions de la société à une date prédéterminée. Les obligations sont assorties d’un taux d’intérêt et d’une date d’échéance pour le remboursement du prêt par la société débitrice. Les OCA sont un moyen pour les entreprises de lever des fonds tout en évitant une dilution prématurée de leur capital. Les OCA peuvent être converties en actions à la valeur prévue au moment de la conclusion du prêt, ce qui entraînera, à ce moment là, une dilution du capital social. »
Vous l’avez compris, une OCA est une bombe à retardement pour l’actionnaire, surtout sur une small cap. La plupart n’ont pas les moyens de rembourser les créanciers obligataires à l’échéance, et la dilution alors proposée est énorme.
Ce moyen de financement, à l’origine réservé aux grandes entreprises (Michelin par exemple en a utilisé), peut s’avérer extrêmement préjudiciable au cours de bourse des PME. On comprendra aisément que sur des PME, c’est bien souvent la bérézina pour les actionnaires. En particulier dans le cas d’entreprises qui y ont recours en cascade. Citons une biotech comme Biophytis, ou un constructeur de drones comme Drone Volt. Le titre cotait 2€ en 2016 et il est sous le seuil des 0.01€ depuis 2023. Et pourtant, tenez-vous bien, la capitalisation boursière reste à peu près la même !
C’est à chaque fois des dilutions massives d’actionnaires qui ont lieu avec les OCA. La société ne perd pas de valeur mais les actionnaires perdent tout ou presque.

A noter que les OCABSA sont une variante des OCA, avec des bons de souscription en plus qui nécessitent de toujours remettre la main à la poche pour l’actionnaire, qui, au final n’arrive que très rarement à retrouver sa mise de départ.
Un cas encore plus stupéfiant est celui de Cybergun, où il y a eu des regroupements d’actions, si bien qu’en équivalence, on avait il y a quelques années un cours de bourse fictivement à 40.000€ contre moins de 0.01€ aujourd’hui

La suite est à découvrir dans "Penny-stock trading"

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