Les discussions visant à faire renoncer la Corée du Nord à ses ambitions atomiques en sont « à un point crucial » en raison de divergences sur un programme présumé d’enrichissement d’uranium secrètement développé par Pyongyang, a affirmé le chef de la diplomatie sud-coréenne.
La Corée du Nord a accepté le 13 février 2007 d’abandonner ses activités en échange d’une importante aide énergétique vitale et de la perspective d’une normalisation de ses relations avec les Etats-Unis et la communauté internationale. Après avoir fermé sa principale installation nucléaire en juillet, elle doit à présent désactiver et déclarer tous ses programmes nucléaires d’ici le 31 décembre. Cette désactivation vise à empêcher l’Etat communiste de redémarrer toute activité nucléaire avant un an.
La phase finale de l’accord du 13 février prévoit le démantèlement vérifiable des installations nord-coréennes et la restitution de toutes ses substances nucléaires.
Or, le Washington Post a affirmé la semaine dernière que des traces d’uranium enrichi avaient été mises au jour sur des tubes d’aluminium remis à des scientifiques américains par la Corée du Nord.
En 2002, Washington avait déjà affirmé que le Nord enrichissait secrètement de l’uranium, en violation d’un accord de désarmement de 1994, ce que Pyongyang a toujours nié en ne reconnaissant qu’un seul programme à base de plutonium.