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EADS à nouveau dans la tempête

Article du 07/01/2008

Mnemo : EAD


Cette fois-ci, c’est son avion militaire A400M qui devrait subir des retards. Après le feuilleton de l’A380, Airbus se heurte à des difficultés techniques sur son programme militaire. Ce week-end, la presse européenne a annoncé que le premier vol de cet appareil, déjà repoussé, n’aurait finalement pas lieu en juillet prochain.
Une mauvaise nouvelle qui s’ajoute à la situation déjà bien embarrassante dans laquelle se trouve Airbus et sa maison-mère EADS, après une année 2007 difficile malgré un carnet de commandes bien rempli. Le groupe aéronautique européen s’attendait à des débuts 2008 tout aussi compliqués mais importants : en octobre dernier, Louis Gallois prévenait que les difficultés liées au moteur de l’A400M avaient amené réviser les prévisions de profits à la baisse et à provisionner 1,37 milliard d’euros dans les comptes.
Depuis, d’autres soucis techniques, sur le fuselage et les ailes selon la presse allemande, se seraient ajoutés conduisant à ce nouveau report.
Airbus mise pourtant sur cet appareil pour redresser la barre. 180 appareils de transport militaire ont été commandés, la majorité par la France (50) et l’Allemagne (60) mais aussi l’Espagne, le Royaume-Uni, la Turquie, la Belgique et le Luxembourg. L’A400M, lancé par sept pays en mai 2003, est un projet de 20 milliards d’euros.
L’A400M doit emporter « plus du double de charge utile et de volume que les appareils qu’il remplacera », explique EADS sur son site Internet. « Il jouera un rôle essentiel à de multiples égards : il renforcera les capacités de transport aérien de l’Europe, permettra la mise en place d’une base commune de soutien, d’entraînement et de procédures opérationnelles et améliorera l’interopérabilité dans le cadre des missions multinationales humanitaires et de maintien de la paix. »
L’avion militaire « est à même d’accomplir les missions suivantes : opérations stratégiques (long rayon d’action, grande capacité d’emport, vitesse de croisière élevée) ; missions tactiques (capacité d’opérer sur terrains meubles, d’effectuer des missions à basse altitude / à faible vitesse et capacité d’aérolargage, complète autonomie lors de la phase sol des opérations) ; opérations de ravitaillement ‘sur le théâtre des opérations’ (capable d’être ravitaillé comme de ravitailler en vol) ; train d’atterrissage équipé de pneus basse pression pour des opérations sur pistes courtes et sommaires ».

Francebourse.com – Alexandra Voinchet
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