Baisse à l’ouverture, timide rebond en début de séance, retour à la baisse, reprise prudente … : le CAC 40 évoluait ce matin en dents de scie, pénalisé par le nouvel accès de faiblesse des valeurs bancaires et par deux indicateurs inquiétants en zone euro.
A 11h50, l’indice parisien cédait 7,82 points à 4 501,45 points, dans un volume d’échanges de 1,2 milliard d’euros. Vendredi dernier, le CAC a lâché 1,79 %. Alignant une troisième semaine consécutive de repli, l’indice a cédé 3,7 % pour revenir à 4 509,27 points, portant à 10,07 % ses pertes depuis le début du mois et à 19,68 % depuis le début de l’année.
Aux Etats-Unis, ce n’est guère mieux. La Bourse de New York a terminé en net repli vendredi, pénalisée par le regain d’incertitudes entourant le secteur financier, ainsi que par les difficultés des constructeurs automobiles : le Dow Jones a perdu 1,83 % et le Nasdaq 2,27 %.
Le Dow Jones a terminé sous le seuil des 12 000 points, ce qui ne lui était plus arrivé depuis plus de trois mois. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 220,40 points à 11 842,69 points, tombant à son plus bas depuis le 10 mars, selon les chiffres définitifs de clôture.
L’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a lâché 55,97 points à 2 406,09 points, tandis que l’indice élargi Standard & Poor’s 500 a abandonné 24,90 points à 1 317,93 points (- 1,85 %), un plus bas depuis le 28 mars.
Sur l’ensemble de la semaine, le Dow Jones s’inscrit en repli de 3,8 % et le Nasdaq Composite d’environ 2 %.
Selon l’enquête Investors Intelligence, mesurant le sentiment des opérateurs sur les valeurs américaines, les investisseurs pariant sur une baisse des marchés (dits « Bears ») sont désormais plus nombreux que ceux qui attendent une hausse (« Bulls »), a signalé cette même source.
