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Bourse de Paris : L’ouverture efface une partie du rebond de la veille

Article du 26/06/2008

Mnemo : PXI


A l’ouverture ce matin, l’indice parisien a effacé une partie des gains réalisés hier en clôture (+ 1,4 % à 4 536,29 points). Le CAC a démarré la journée sur une baisse de 1,01 % qui le fait replonger sous le seuil des 4 500 points à 4 490,62 points.
Hier, la Bourse de Paris a profité d’une vague de rachat des valeurs les plus sanctionnées dernièrement, dans un marché prudent avant la décision de la Réserve fédérale américaine.
L’indice vedette a pris 62,53 points à 4 536,29 points, dans un volume de transactions modeste de 5,02 milliards d’euros, au lendemain d’une baisse de 0,83 %.
« On a un rebond technique suite à une longue période de baisse », a expliqué à l’AFP Bertrand Lamielle, directeur de la gestion actions chez B*Capital. « Assez logiquement, on voit remonter les dossiers qui avaient été très attaqués, comme Crédit Agricole, Saint-Gobain ou les valeurs automobiles. Inversement, des titres comme ArcelorMittal font l’objet de prises de bénéfices », a-t-il poursuivi. Pour le responsable de B*Capital, il ne s’agit cependant pas « d’un retournement de marché » similaire à celui qui avait amené la nette hausse d’avril (+6,15%), un espoir prématuré au vu « des nouvelles actuelles » sur les marchés actions. Dans ce contexte, les investisseurs profitent de leur activité moindre pour tenter d'identifier les titres susceptibles de bénéficier d'une future reprise, a souligné Bertrand Lamielle, citant le secteur automobile ou les valeurs financières.

La Bourse de New York a clôturé en hausse hier, malgré quelques réserves sur la décision de la Fed de laisser inchangé son principal taux d’intérêt comme attendu. Il reste donc à 2 %.
Le Dow Jones a gagné 0,04 % et le Nasdaq 1,39 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 4,40 points à 11 811,83 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 32,98 points à 2 401,26 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a pris 7,68 points à 1 321,97 points (+ 0,58 %).
Sur le front macroéconomique, les commandes de biens durables sont demeurées stables en mai aux Etats-Unis, après deux mois consécutifs de baisse. En revanche, les ventes de logements neufs sont reparties à la baisse en mai, après un bond surprise le mois précédent.

En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé en léger repli de 0,05 % à 13 822,32 points. Elle enchaîne cependant sa sixième séance consécutive dans le rouge. Le Topix, plus large, a cédé 0,1 % à 1 344,79 points.

Du côté des statistiques, on noter qu’en Allemagne les prix à l’importation ont augmenté de 2,4 % en mai et de 7,9 % sur un an. En rythme mensuel, l’Office fédéral allemand de la statistique note qu’il s’agit de leur plus forte hausse séquentielle depuis celle identique de septembre 1990. En rythme annuel, il s’agit de la hausse la plus marquée depuis celle de 10,6 % enregistrée en novembre 2000.
En France, le moral des ménages a chuté de 4 points en juin, à son niveau le plus bas depuis 1987, en données corrigées des variations saisonnières, selon l’INSEE.
L’indicateur résumé qui le mesure s’est établi à - 46 contre - 42 en mai (révisé à la hausse). Il s’agit de la douzième baisse consécutive de cet indicateur qui existe sous cette forme depuis 1987.
En juin, tous les soldes composant l’indicateur résumé se replient, selon l’Institut de la statistique. La dégradation la plus forte concerne l’opinion des ménages sur les perspectives d’évolution du niveau de vie en France, qui perd 7 points à - 57. L’opinion sur l’évolution passée de leur niveau de vie se détériore également (de - 75 à - 78). Les ménages sont plus pessimistes sur leur situation financière actuelle.
En juin, les ménages sont également plus pessimistes sur l’évolution future de leur situation financière personnelle (de - 19 à - 23). Leur opinion sur son évolution passée fléchit aussi (de - 33 à - 35). Le solde sur l'opportunité de faire des achats importants recule également (de - 33 à - 37). Leur opinion sur l’opportunité d’épargner est en léger recul (de 21 à 20), tout comme celle sur leur capacité future à épargner. Concernant les prix, les ménages sont aussi nombreux qu’en mai à trouver qu’ils ont fortement augmenté sur le passé. Leurs anticipations d’inflation pour les douze prochains mois se dégradent un peu. Enfin en juin, l’opinion des ménages sur les perspectives d’évolution du chômage évolue peu.

Le fort repli des prix du pétrole, qui ont perdu plus de deux dollars sur une seule séance, a réconforté les investisseurs. Après avoir ouvert en légère baisse, les cours ont plongé, retombant jusqu’à 132 dollars, après la publication hebdomadaire, par le département américain à l’Energie, des stocks de pétrole aux Etats-Unis.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a terminé la séance en baisse de 2,45 dollars à 134,55 dollars. A Londres, le baril de pétrole Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé en baisse de 2,13 dollars à 134,33 dollars.

Du côté des devises, le dollar se repliait ce matin face à la monnaie européenne, après la décision de la Réserve fédérale. Vers 06h00 GMT (08h00 à Paris), un euro valait 1,5681 dollar contre 1,5667 hier soir vers 21h00 GMT.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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