Le XIX° congrès mondial du pétrole s’est ouvert hier à Madrid avec à l’ordre du jour l’examen de l’avenir de l’industrie pétrolière alors que les prix s’emballent et qu’un fossé d’incompréhension semble séparer pays producteurs et consommateurs.
Parmi les participants figurent l’algérien Chakib Khelil, président en exercice de l’Organisation des Pays Ëxportateurs de Pétrole (OPEP), le secrétaire général du cartel Abdallah el-Badri, le directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) Nobuo Tanaka, le Commissaire européen à l’énergie Andris Piebalgs. Les patrons des principaux groupes pétroliers mondiaux seront aussi présents comme Christophe de Margerie pour Total, Jeroen ven der Veer pour Shell, Rex Tillerson pour le géant américain ExxonMobil ou encore Chengyu Fu du chinois CNOOC.
Au menu du congrès qui se prolonge jusqu’à jeudi figurent les thèmes brûlants de la sécurisation des approvisionnements mondiaux, l’équilibre entre l’offre et la demande, la délicate évaluation des réserves, le rôle du raffinage dans l’envolée des prix.
En revanche, le rôle très controversé de la spéculation ne figure pas au menu officiel. Ce thème avait été au coeur des discussions de la réunion de Djeddah, une tentative de l’Arabie saoudite de rapprocher producteurs et consommateurs qui n’a accouché que d’un chapelet de mesures techniques sans effet sur les prix.
