Le cours du brut joue aux montagnes russes. Les descentes sont si brèves qu’elles laissent à peine le temps de reprendre son souffle. En revanche, les montées sont vertigineuses. Alors qu’il avait fini la semaine passée vers les 134 dollars, le baril de brut a renoué avec des plus hauts. Il est même aller flirter avec le chiffre symbolique des 140 dollars à New York (à 139,89 dollars). Depuis le début de l’année, le baril d’or noir a engrangé une quarantaine de dollars sans jamais assouvir ses appétits.
Le marché new-yorkais s’est emballé aujourd’hui lors des échanges électroniques, les investisseurs réagissant radicalement à l’arrêt de la production sur des plateformes appartenant au groupe pétrolier norvégien StatoilHydro ASA en mer du Nord. Ces nouvelles inquiétudes s’ajoutent aux craintes généralisées concernant une production jugée inférieure aux besoins, ce alors que l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a annoncé un effort de production de 200 000 barils par jour dès juillet.
Depuis le début de l’année, toute information remettant en cause le niveau de l’offre est de nature à alimenter une flambée des cours, les investisseurs estimant que les disponibilités sont insuffisantes pour satisfaire la demande, qui ne cesse de croître dans les pays émergents.
