Le cours du baril a dépassé pour la première fois de son histoire les 140 dollars à New York et à Londres peu après la clôture des places européennes.
A New York, le baril de « light sweet crude » pour livraison en août est monté à 140,39 dollars ; à Londres, où s'échange une qualité de pétrole plus lourde, le baril de pétrole Brent a atteint les 140,38 dollars.
Les cours du pétrole ont ainsi plus que doublé des deux côtés de l’Atlantique en un an.
Hier, ils gagnaient plus de 5 dollars par rapport à leur niveau de clôture, les investisseurs se ruant sur les marchés après un nouvel accès de faiblesse du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut.
L’inquiétude des opérateurs a été alimentée par des propos du président de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, Chakib Khelil, qui a prévenu que le baril pourrait atteindre 150 à 170 dollars « cet été », dans un entretien à la chaîne de télévision française France 24. Le responsable du cartel n’a pas écarté une flambée estivale jusqu’à 300 dollars en cas d’intervention militaire en Iran...
Les marchés pétroliers craignent que l’offre de brut ne soit pas suffisante pour satisfaire une demande, sans cesse croissante, notamment dans les pays émergents.
Ce matin, le brut s’échange à 139,46 dollars.