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Algérie : Troisième et dernier jour de la visite de Nicolas Sarkozy

Article du 05/12/2007

Hier, la journée de Nicolas Sarkozy en Algérie a été consacrée pour l’essentiel aux sujets économiques, avec la signature d’une série d’accords entre les deux pays.
Le plus spectaculaire de ces textes, paraphés dans le cadre solennel du palais de la Culture à Alger, ouvre à l’Algérie les portes de l’énergie nucléaire civile. Il couvre la recherche, la production d’électricité et la formation, ainsi que la prospection et l’exploitation de gisements d'uranium algériens.
« C’est la première fois que la France signe un tel accord avec un pays arabo-musulman », s’est-on réjoui côté français, estimant qu’il allait « beaucoup plus loin » que celui signé par Alger avec les Etats-Unis en juin. « Cet accord va beaucoup plus loin que l’accord signé par Paris avec la Libye (en juillet). Là, c’est toute une filière que l’on va installer », a précisé à la presse un haut responsable de l’Elysée. Il permet également de « prendre en compte l’exigence algérienne de préparer l’après-pétrole », a-t-il ajouté.
Outre une nouvelle convention de partenariat, saluée comme « la première depuis plus de vingt ans », la visite du président français a également été l’occasion pour les entreprises françaises de finaliser pour plus de 5 milliards d’euros de contrats et d’investissements.
Le plus gros chiffre de la moisson du jour, 2 milliards d’euros, concerne la construction par Total et la société nationale des hydrocarbures algérienne Sonatrach d’une usine pétrochimique dans l’ouest du pays. Le groupe pétrolier français doit financer à lui seul 51 % de ce projet.
Alstom a paraphé un contrat pour 1,7 milliard d’euros, selon Paris, pour la construction d'une centrale thermique dans la région de Terga. Le groupe a également signé pour 720 millions d’euros pour la construction de tramways à Oran et Constantine. Comme l’a souligné Nicolas Sarkozy, ces accords constituent une première réponse au président Abdelaziz Bouteflika qui lui avait demandé en juillet « d’aider l’Algérie à entrer dans le club des pays émergents ».
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy doit se rendre à Constantine pour y parler histoire et mémoire alors que son discours prononcé lundi soir n’a pas suffi à éteindre la controverse à ce sujet qui agite les deux capitales.

Francebourse.com, avec AFP
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