Un mois avant Noël, les petits chalets ont donné le ton des fêtes de fin d’année dans le centre-ville de la capitale alsacienne pour le 437e marché de Noël de Strasbourg. Le « Christkindelsmaerik » (« marché de l’enfant Jésus » en alsacien) est organisé depuis 1570 dans la capitale alsacienne. Et les touriste affluent : 1,8 million en 2006, on en attend 2 millions avec la nouvelle liaison du TGV Est. D’ailleurs, à cette occasion, la SNCF a même mis en place près de 30 000 places de train supplémentaires, soit l’équivalent de 77 trains, pour desservir Strasbourg. L’Alsace est ainsi devenue une des destinations touristiques les plus prisées en décembre.
Les marchés de Noël sont avant tout, et malgré le froid, une occasion de sortie agréable en cette période de fêtes et offrent de nombreuses idées de cadeaux. A Strasbourg, les badauds ne pourront échapper à la gourmandise avec tous les produits du terroir qui sont proposés sur ce marché, notamment les célèbres « bredele », ces gâteaux secs traditionnels du Noël alsacien et germanique.
Mais il existe désormais des marchés de Noël un peu partout en France. Même le parvis du centre financier de La Défense en possède un, au pied de la Grande Arche. Il s’agit du plus grand de la région francilienne puisqu’il s’étend sur 10 000 mètres carrés et accueille quelque 150 chalets.
Le site Côtémaison.fr recense tous les marchés de Noël de France ouvert ce week-end à venir.
Ainsi, à Aix-en-Provence, l’accent est mis sur les santons, tradition régionale. A Cholet, le marché de Noël entend recréer l’ambiance d’un petit village d’antan. A Montbéliard, la Finlande est à l’honneur…
Outre les produits du terroir, beaucoup de ces marchés de Noël proposent des animations pour les petits comme les plus grands (patinoire, spectacles, Père Noël).
Une magie qui n’efface pas les aspects économiques de ces marchés, qui sont plus ou moins lucratifs selon les villes et les commerçants qui occupent les petits chalets. A noter que ceux-ci doivent bien souvent louer leurs emplacements à la mairie, ce qui procurent aux villes une rentrée d’argent non négligeable alors qu’elles utilisent à la même époque une partie de leur budget municipal pour les illuminations et autres décorations de Noël.
