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Russie : Medvedev félicité à l’Ouest, critiqué à Moscou

Article du 04/03/2008

L’élection présidentielle russe a comme prévu porté au pouvoir le week-end dernier le dauphin de Vladimir Poutine, Dimitri Medvdev, lors d’une élection qui était jouée d’avance pour le Kremlin.
Les félicitations ont fusé après son élection, les dirigeants ne s'étendant pas trop sur les conditions du scrutin. La chancelière allemande, le Premier ministre britannique, le président français comme le président de la Commission européenne ont salué l’arrivée d’un nouveau locataire au Kremlin après des années de relations souvent tendues avec Vladimir Poutine.
A Washington, la Maison Blanche a affirmé la volonté du président George W. Bush de travailler avec Dmitri Medvedev, qui doit prendre ses fonctions le 7 mai, en invoquant « l’intérêt mutuel » des deux pays à une telle coopération.
Le nouveau président russe est pour le moment plutôt bien accueilli en Occident, malgré un plébiscite organisé de toutes pièces et qui lui a valu 70,28 % des voix, loin devant le candidat communiste Guennadi Ziouganov (17,72 %), l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski (9,34 %) et le candidat pro-européen Andreï Bogdanov (1,29 %). Le taux de participation a été de 69,78 %.
En Russie, ce score sans appel ne fait pourtant pas l’unanimité. Hier, des manifestations avaient été organisées par l’opposition à Saint-Pétersbourg et Moscou, où quelques dizaines de manifestants ont été interpellés lors d’une marche non autorisée. Elles ont été relâchées dans la soirée.
« Nous ne reconnaissons pas la légitimité de la désignation de Medvedev », choisi et porté au pouvoir par le président Vladimir Poutine, répète l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov, chef de file du mouvement d’opposition L'Autre Russie à l’origine de ces manifestations.
Parmi les observateurs extérieurs, la République tchèque a été l’un des rares pays à regretter des « pratiques restrictives » pendant l’élection. En l’absence de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), qui boycottait le scrutin, la seule mission d’observateurs occidentaux présente, envoyée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a estimé que l’élection n'avait pas été « libre » et « juste ».

Francebourse.com, avec AFP
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