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Bourse de Paris : Retour au dessus des 4 600 points

Article du 20/06/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en hausse ce matin retrouvant ainsi un niveau supérieur à 4 600 points. L’indice CAC 40 gagnait 0,47 % à 4 612,99 points dans les tous premiers échanges.
Hier, le CAC s’est brusquement replié en fin de séance pour terminer sous les 4 600 points. Il a cédé 0,59 % à 4 591,39 points.
La tendance devrait être fragile, surtout en ce jour des « quatre sorcières » avec l’arrivée à échéance simultanée des options sur actions et indices ainsi que des contrats à terme sur indice et sur actions.

La Bourse de New York a clôturé en hausse hier soir une séance très volatile, aidée par le fort repli des prix du pétrole qui apaise à court terme les craintes d’accélération continue de l’inflation. La séance a reflété les incertitudes des investisseurs sur la santé de l’économie américaine, profondément affectée par la crise des crédits immobiliers à risque (« subprime »). Les trois indices n’ont eu de cesse d'effectuer des allers-retours entre le vert et le rouge pendant toute la séance, n’optant pour la hausse que lors de la dernière heure des échanges. Signe de cette agitation, le Dow Jones est descendu à son plus bas niveau depuis plus de trois mois en séance avant de remonter.
Le Dow Jones a gagné 0,28 % et le Nasdaq 1,33 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 34,03 points à 12 063,09 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 32,36 points à 2 462,07 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a avancé de 5,02 points à 1 342,83 points (+ 0,38 %).
Citigroup a laissé entendre que de nouvelles dépréciations d’actifs étaient à prévoir au deuxième trimestre compte tenu de la crise du « subprime ».

Vendredi, la Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 1,33 % à 13 942 points. Shanghai a rebondi de 3,2 % et Hong Kong de 1,3 %.

La séance sera dépourvue d’indicateur macroéconomique majeur ou de nouvelles de sociétés.
L’INSEE a cependant dévoilé ce matin des prévisions de croissance en berne pour la France en 2008. L’institut ne prévoit plus qu’une hausse du PIB de 1,6 %, en deçà des chiffres du gouvernement. L’INSEE anticipe même une croissance nulle au troisième trimestre, avant un léger rebond sur les trois derniers mois (+ 0,2 %).
L’inflation devrait dépasser les 3 %.
Enfin, le marché immobilier montre des signes de faiblesse.
En Allemagne, l’indice des prix à la production pour mai, publié tôt ce matin, alimente les craintes d’une poussée inflationniste prolongée. Sur un an, la hausse ressort à 6 %, soit plus que les prévisions des analystes, qui tablaient sur 5,7 %. Un tel rythme de progression n’avait plus été enregistré depuis juillet 2006.

Le prix du baril de pétrole s’est détendu, perdant près de 5 dollars sur la séance et passant sous les 133 dollars à New York, après l’annonce par l’Arabie Saoudite d’une augmentation de sa production de brut de 100 000 barils par jour et de la fin des subventions chinoises au prix de l’essence.
Cette accalmie sur les marchés pétroliers tombe au moment où les investisseurs s’inquiètent des conséquences de la flambée des prix de l’énergie sur les bénéfices des entreprises et la consommation, premier moteur de la croissance américaine.

Dans les échanges électroniques en Asie ce matin, le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet se redressait légèrement, prenant 12 cents à 132,05 dollars.

Le dollar a regagné du terrain hier face à l’euro, profitant d’un indicateur composite de l’activité économique aux Etats-Unis qui a repoussé l’hypothèse d’une récession de l’économie américaine. Cette progression, rassurante sur la santé de l’économie, a ouvert un peu davantage la possibilité d’un renversement de la politique monétaire de la Fed, surtout dans un contexte de forte inflation. La Fed va se réunir mardi et mercredi alors que son président, Ben Bernanke, a déclaré récemment que la Banque centrale pourrait agir pour contenir l’inflation face à l’envolée des prix du pétrole et alimentaires. De hauts responsables américains estiment que la Fed pourrait relever les taux d’intérêt, actuellement à 2 %, ce qui soutiendrait le dollar. Mais des analystes ont récemment nuancé ces prévisions à la lumière des craintes persistantes sur la santé du secteur financier américain.
Ce matin, l’euro évoluait à la hausse face au dollar sur les marchés asiatiques. Vers 06h00 GMT, un euro valait 1,5532 dollar contre 1,5503 jeudi vers 21h00 GMT.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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