La Bourse de Paris a terminé la séance sur une nouvelle baisse, l’indice CAC 40 cédant 0,59 % à 4 591,39 points, ne parvenant pas à repasser le seuil des 4 600 points. Le CAC a touché un plus haut en cours de séance à 4 631,34 points.
Hier, le CAC 40 avait perdu 1,44 % à 4 618,75 points.
Vers 17h30, le Dow Jones progressait de 0,12 % à 12 043,30 points et le Nasdaq gagnait 0,35 % à 2 438,07 points.
La journée était chargée aux Etats-Unis. L’indice de la Fed de Philadelphie n’est pas venu rassurer les investisseurs. Attendu à – 10, il a chuté à - 17,1 en juin après - 15,6 en mai. Un indice négatif signifie une contraction du secteur manufacturier dans la région.
De son côté, l’indice des indicateurs avancés du Conference Board affiche une hausse de 0,1 % en mai, pour le deuxième mois consécutif. Il traduit toujours la faiblesse de l’économie américaine mais affiche un léger optimisme dans les prévisions.
Signe d’optimisme également, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé de 5 000 à 381 000 la semaine dernière, selon le Département du Travail. Les économistes attendaient 375 000 inscriptions.
La moyenne mobile sur quatre semaines affiche cependant une hausse de 3 250 à 375 250 sur la semaine du 12 juin.
Le nombre de chômeurs indemnisés a baissé de 76 000 à 3,06 millions à l’issue de la semaine du 5 juin.
Au Royaume-Uni, les ventes au détail affichent une augmentation inattendue de 3,5 % en mai, grâce à des achats record de produits alimentaires (+ 3,3 %) et d’habillement et de chaussures (+ 9,2 %), selon les chiffres officiels. Sur un an, les ventes au détail britanniques progressent de 8,1 %, leur plus forte hausse en rythme annuel depuis avril 2002.
En France, le chiffre du jour est celui du déficit des comptes courants. Il s’établit pour 2007 à 22 milliards d’euros, soit 1,2 % du PIB, un peu moins qu’annoncé dans une première estimation mais nettement plus qu’en 2006, a annoncé la Banque de France.
A suivre demain vendredi 20 juin :
- en France : le niveau des salaires au premier trimestre
- en Allemagne, seront publiés les prix à la production en mai
La Chine a annoncé qu’elle allait augmenter d’environ 18 % les prix de l’essence et du diesel à la pompe, ce qui devrait peser sur la demande du deuxième consommateur mondial de brut.
En réaction, les cours du pétrole reculent aux alentours de 134 dollars le baril. La demande pétrolière chinoise est l’un des facteurs nourrissant la hausse des cours du brut ces dernières années.
Au Nigeria, une nouvelle attaque par les rebelles du Mend contre un champ pétrolifère au large des côtes du Nigeria et l’enlèvement d’un employé américain du pétrole a amené la major Shell à stopper une partie de sa production.
Goldman Sachs a porté de 108 à 117,40 dollars son estimation du cours moyen du baril de Brent en 2008. La banque d’affaires américaine anticipe un cours moyen du Brent de 140 dollars en 2009 et de 150 dollars en 2010. Les prix devraient ensuite se replier à 140 dollars en moyenne en 2011 et 85 dollars en 2012.
