C’est aujourd’hui que doit être enterré le général François el-Hajj, assassiné mercredi dans un attentat à la voiture piégée près de Beyrouth, lors d’obsèques nationales et populaires. Une journée de deuil national a été décrétée au Liban, où les écoles et les universités sont restées fermées.
L’assassinat, condamné par la communauté internationale, est le dernier d’une série d’attentats depuis 2004 au Liban ayant visé des personnalités anti-syriennes et coûté la vie à huit d’entre eux, dont notamment l’ancien Premier ministre Rafic Hariri tué en février 2005. Mais il s’agit du premier attentat visant l’armée, considérée comme la seule institution solide et unie du Liban, qui connaît sa pire crise politique depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).
Très proche du chef de l’armée Michel Sleimane, François el-Hajj, chef des opérations de l’armée, était pressenti pour le remplacer au cas où le premier serait élu président.
Trois Libanais ont été arrêtés dans le sud du pays dans le cadre de l’enquête sur cet assassinat, a annoncé hier à l’AFP une source policière.