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Bourse de Paris : Une nouvelle journée chargée en statistiques

Article du 30/05/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en hausse, le CAC 40 prenant 0,29 % à 4 989,61 points.
L’indice parisien a fini en très légère hausse hier, gagnant 0,1 % à 4 975,90 points, soutenu par une croissance américaine conforme aux attentes, le prix élevé du brut ayant toutefois fait souffrir certains secteurs.

La Bourse de New York a terminé, de son côté, en hausse hier, signant une troisième séance de progression d’affilée, le Dow Jones prenant 0,41 % et le Nasdaq 0,87 %. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a avancé de 52,19 points à 12 646,22 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 21,62 points à 2 508,32 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a lui monté de 0,53 %, soit 7,42 points, à 1 398,26 points.
Le marché a été aidé par une révision à la hausse du PIB pour le premier trimestre, même si cela avait été anticipé par les analystes. La croissance des Etats-Unis est désormais évaluée à 0,9 % en rythme annuel, au lieu de 0,6 % annoncé précédemment, renforçant l’espoir que les Etats-Unis sont encore en train d’échapper à une période de récession économique.
« Même si ces chiffres restent très faibles, ils révèlent qu’il y a un peu plus de force sous-jacente dans l’économie américaine », a souligné Peter Kretzmer, de Bank of America.

A Tokyo, l’indice Nikkei a terminé la séance de vendredi sur une progression de 1,52 %.

Les investisseurs seront attentifs à plusieurs indices américains, les revenus et dépenses des ménages en avril, l’indice des prix lié aux dépenses de consommation d’avril, l’activité industrielle dans la région de Chicago en mai et l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour mai. Les opérateurs seront particulièrement attentifs à la publication de la première estimation de l’inflation dans la zone euro en mai. Celle-ci a été de 3 % (sur un an) en mai en France et en Allemagne, les deux premières économies de ce bloc. Ces annonces pourraient relancer les craintes inflationnistes alors que le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet s’est dit inquiet du taux d’inflation dans la zone euro, estimant cependant que la monnaie unique n’en est pas responsable.

D’ores et déjà, les prix à la production dans l’industrie pour le marché français ont augmenté de 0,7 % en avril (après + 0,6 % en mars) et enregistrent une hausse de 5,4 % sur un an, vient de publier l’INSEE.
Hors énergie et industrie agroalimentaire, les prix ont progressé de 0,3 % en avril (après + 0,3 % en mars). Sur un an, leur hausse s’établit à 1,8 %, précise l’Institut national de la statistique et des études économiques.
L’INSEE indique également que la hausse des prix d’achat à l’importation dans l’industrie s’est poursuivie (+ 0,6 % après + 0,4 % en mars et + 0,2 % en février). Elle atteint + 4,6 % depuis avril 2007. Hors énergie et alimentation, les prix ont peu évolué peu (+ 0,1 % après + 0,2 % en mars et + 0,1 % en février). Ils retrouvent leur niveau d’avril 2007.

Une semaine après avoir bondi au-delà de 135 dollars le baril, un niveau jamais vu jusqu’alors, les cours du pétrole brut sont retombés hier à New York sous les 127 dollars le baril, permettant aux craintes d’une accélération de l’inflation de s’estomper. « Bien que des prix du pétrole non loin des 130 dollars le baril ne soient pas une bonne chose, l’impression qu’ils ont cessé de grimper, pour le moment en tout cas, sont source de soulagement pour le marché boursier », a estimé Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com.
Le cours du baril de pétrole était stable vendredi, autour des 126 dollars le baril, dans les échanges électroniques en Asie, après avoir cédé plus de quatre dollars jeudi à New York.
La ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, a écrit à ses homologues du G8 pour leur demander d’appeler les pays producteurs de pétrole à « accroître leur production afin d’atténuer les tensions sur les marchés ».

L’euro était stable face au dollar et baissait légèrement face au yen vendredi sur le marché des changes, avant la publication de la première estimation de l’inflation dans la zone euro au mois de mai. A 06h00 GMT, un euro valait 1,5503 dollar, comme jeudi à 21h00 GMT.
Le dollar a profité hier de la révision à la hausse de la croissance américaine au premier trimestre, alors que le moral morose des consommateurs européens a pesé sur l’euro.
Mais pour les analystes de Barclays Capital, « les données économiques actuelles (resteraient) en faveur de la zone euro par comparaison avec les Etats-Unis ». D’après eux, le marché semble d’ailleurs réagir « aux bonnes nouvelles venant de la zone euro et aux mauvaises nouvelles venant des Etats-Unis », ce qui joue en faveur de l’euro, d’autant plus que le différentiel de taux entre les deux économies est de deux points (4 % pour la BCE contre 2 % pour la Réserve fédérale américaine).

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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