Portefeuille CROISSANCE vs CAC 40 au 4 septembre : 18 points d’avance qui racontent une méthode
Article du 04/09/2025
Voici un graphique qui compare la performance du portefeuille CROISSANCE face au CAC 40...
Une divergence construite, pas un coup de chance
Les deux courbes se frôlent jusqu’en mars (+12 % pour le Portefeuille, +10 % pour le CAC). En avril, rupture nette : le CAC plonge à –2 %, notre Portefeuille retombe à +3 % seulement. C’est le moment charnière de l’année : nous encaissons moins, puis repartons plus vite. Dès mai, l’écart se creuse (+13 % contre +4 %), puis s’amplifie en juin (+18 % vs +7 %), juillet (+21 % vs +6 %) et août (+22 % vs +4 %). Au 4 septembre, l’avance cumulée est de 18 points (+22 % pour nous, +4 % pour l’indice). Ce n’est pas une explosion ponctuelle : c’est une décorrélation progressive.
Avril : le test grandeur nature
Le “flashkrach” d’avril (douanes US) a servi de révélateur. Là où l’indice est passé négatif, nous sommes restés positifs grâce à des arbitrages rapides et à une lecture des récits (où le marché sur-réagit, où il nie). Cette gestion de la baisse explique la suite : partir moins bas, c’est remonter plus vite. Le rebond de mai (+10 points en un mois) valide l’axe : sélectionner des statuts sociaux élevés (PER justifiés), éviter les faux “cheap”, et renforcer sur les bons narratifs.
Été : avance maintenue malgré Paris chahutée
Juin-juillet-août consolident l’écart. Pendant que la place parisienne se désunit sur fond de politique domestique, nous gardons le cap : prises de bénéfices, montée des liquidités, diversification par thèmes et pays, et mise en place de protections. Résultat : quand le CAC ralentit, nous tenons. L’écart passe de +2 pts (mars) à +11 (juin), +15 (juillet), +18 (août), niveau préservé au 4 septembre.
Ce que montre la courbe… et ce qu’elle ne montre pas
Elle montre la performance ; elle ne montre pas la volatilité maîtrisée, ni la discipline : pas de SRD, pas de course au momentum français en fin d’été, un gel tactique sur la France quand le risque institutionnel monte, et des achats hors France (PEA compatibles) quand le récit est plus lisible. Elle ne montre pas l’analyse sociologique (narratif dominant, rang social des actions, signaux “d’en bas”) qui nous sert de boussole pour payer le bon prix.
Lecture finale
Au 4 septembre, le Portefeuille Croissance affiche +22 % contre +4 % pour le CAC 40. L’alpha de 18 points n’est pas un feu de paille ; c’est la conséquence d’une méthode : accepter les creux sans se faire sortir, arbitrer les récits, diversifier intelligemment, et protéger quand l’histoire du marché l’exige. La suite ? Même recette : patience active, liquidités prêtes, et sélectivité accrue tant que la France traverse son épisode politique.