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EADS : Calmer les tensions franco-allemandes

Article du 23/06/2008

Mnemo : EAD


Chez le groupe européen EADS, le nationalisme économique, qu’il soit français ou allemand, est un sujet qui revient souvent. En France, les salariés d’Airbus, confrontés à une conjoncture difficile, évoquent souvent les « meilleures » conditions de traitement de leurs homologues allemands. Et inversement.
Thomas Enders, le président d’Airbus, reconnaît facilement que « le climat social n’est pas bon » entre Français et Allemands dans l’entreprise.
Le dirigeant allemand estime qu’il n’y a pas de « domination allemande » chez l’avionneur et qu’aucune de ses décisions n’est motivée par « des ambitions nationalistes ou politiques », dans un entretien à La Tribune. Thomas Enders dénonce même, selon des termes un peu forts, une « paranoïa anti-allemande dans certains milieux français, les mensonges propagés par certains qui veulent clairement mettre de l’huile sur le feu dans les relations franco-allemandes et porter atteinte à l’image d’Airbus et à sa réputation », critique-t-il. Dénonçant une « chasse aux sorcières », il promet que la direction de l’avionneur et de sa maison mère EADS est « unie pour réagir face à ces éléments irresponsables ».
Thomas Enders concède cependant que le plan d’économie Power8 a été mis en place plus lentement en Allemagne. « 23 % des objectifs seulement avaient été réalisés en Allemagne au 31 mars contre 39 % en France » en matière de réduction des frais généraux. Il se dit toutefois « persuadé » qu’Airbus tiendra « les objectifs qui ont été fixés, en France, comme en Allemagne ».


Francebourse.com, avec AFP
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