Augmentera ou n’augmentera pas ? Telle est la question, que se posent les observateurs extérieurs de l’OPEP même si la réponse tourne de plus en plus à la négative.
Hier, la Libye est venue apporter un élément de réponse supplémentaire qui laisse penser que le cartel pourrait laisser inchangée sa production de pétrole demain à l’issue de sa réunion à Abou Dhabi.
Hier, à peine arrivé sur place, le ministre libyen du Pétrole Choukri Ghanem a-t-il estimé que le marché du pétrole était « bien approvisionné » et que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ne devrait pas augmenter sa production.
La brutale chute des prix – alors que ceux-ci ont frôlé les 100 dollars la semaine dernière – et les craintes sur l’économie américaine sont des arguments utilisés par les membres les plus réticents de l’OPEP alors que le chef de file du cartel, le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi, avait un temps semblé ouvrir la porte à une hausse de production. Il a depuis rectifié le tir, affirmant que l’approvisionnement du marché était « suffisant ».