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Bourse de Paris : Le CAC a grappillé quelques points

Article du 12/06/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,24 % à 4 672,30 points. Le CAC 40 a fini en très net repli hier, reculant de 2,1 % à 4 660,91 points.

La Bourse de New York a ouvert en hausse, rebondissant grâce à une vigueur plus grande que prévu de la consommation américaine et à la perspective d’une fusion majeure entre brasseurs (le rachat du producteur de la Budweiser, Anheuser-Busch, par le belgo-brésilien InBev pour 46 milliards de dollars).
Mauvaise nouvelle toutefois : la chaîne d’information financière CNBC a annoncé le départ de la directrice financière et du directeur opérationnel de la banque d’affaires Lehman Brothers.
Hier, Wall Street a pourtant clôturé en nette baisse, emportée par une remontée des cours du pétrole et une forte faiblesse du secteur financier : le Dow Jones a perdu 1,68 %, le Nasdaq 2,24 % et le SP500 1,69 %.
Ce soir, vers 17h30 à Paris, le Dow Jones progresse de 1,36 % à 12 248,32 points, tandis que le Nasdaq gagne 1,41 % à 2 427,77 points.

Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont enregistré en mai une augmentation de 1 % aux Etats-Unis, soit leur plus forte hausse depuis novembre. Les économistes tablaient en moyenne sur une hausse deux fois moins importante. Hors essence, les ventes au détail ont enregistré une progression de 0,8 %, leur plus forte hausse depuis un an.
« La consommation américaine se montre bien davantage résistante, même avant l’impact des remises d’impôts », que le gouvernement américain a commencé à distribuer en mai dans le cadre de son plan de relance économique, a commenté Stephen Gallagher, économiste à la Société générale.
La progression plus forte des demandes hebdomadaires d’allocations chômage, de 25 000 dossiers à 384 000, a en revanche jeté une ombre au tableau, mais « ce n’est toujours pas un déclin moins grand que celui qu’il y aurait dans un environnement de récession », a commenté Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com
Les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,5 % en avril en rythme séquentiel, a annoncé le département du Commerce. Ils ont progressé de 5,4 % par rapport à avril 2007.
Enfin, les prix à l’importation ont augmenté de 2,3 % en mai, selon le Département du Travail. Par rapport à février dernier, l’indice a progressé de 7,9 %, ce qui en fait la plus importante progression sur trois mois depuis octobre 1990. Par rapport à mai 2007, les prix à l’importation se sont accrus de 17,8 %, soit la plus forte hausse sur un an depuis la première publication de l’indice en septembre 1982. D’après le Département du Travail, la cause en est la flambée des cours du pétrole. Hors pétrole, l’indice des prix à l’importation a augmenté de 0,5 % sur un mois et de 6,6 % sur un an.
Par ailleurs, le président de la banque de réserve de Philadelphie, Charles Plosser, a estimé que la banque centrale américaine devrait agir « par anticipation » contre l’inflation, estimant qu’ « une fois que les attentes d’inflation ont dérapé, c’est trop tard ». Charles Plosser, qui avait voté contre des baisses de taux depuis le début de l’année, est perçu comme un faucon au sein du comité de politique monétaire de la Fed.

A suivre demain vendredi 13 :
- aux Etats-Unis : l’indice des prix en juin et la confiance des consommateurs du Michigan en juin
- en Allemagne : l’indice des prix pour mai
Les opérateurs attendent la réunion des ministres des Finances du G8 prévue demain et samedi au Japon.

L’euro est repassé sous 1,54 dollar en début d’après-midi, malgré la confirmation d’une possible hausse des taux de la part de la Banque Centrale Européenne. La BCE a également confirmé sa détermination à lutter contre l’inflation dans son bulletin mensuel paru dans la journée.
Selon les analystes, la BCE pourrait relever son taux d’intérêt, de 4 % à 4,25 %, en juillet prochain.
De son côté, la Fed doit examiner le niveau de ses taux directeurs lors de la prochaine réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), les 24 et 25 juin. Une hausse de 0,75 point à 1 point de pourcentage avant la fin de l’année est anticipée par le marché, selon des analystes.

L’or valait 871,25 dollars l’once au fixing du matin contre 876,25 dollars la veille au soir.

Ce soir, vers 17h45, le baril de brut abandonnait près de 3 % à environ 132 dollars.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP



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