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Bourse de Paris : Le CAC souffre du pétrole cher

Article du 12/06/2008

Mnemo : PXI


Le CAC a ouvert en légère hausse de 0,15 % à 4 667,71 points.
Hier, la Bourse de Paris a fini en forte baisse, le CAC 40 abandonnant 2,1 % à 4 660,91 points, dans un contexte où le marché souffre du pétrole cher et des difficultés des valeurs financières. Depuis le début du mois, après plusieurs séances du même type, le recul de l’indice atteint 7 % et depuis le début de l’année près de 17 %.

La Bourse de New York a elle aussi clôturé en nette baisse hier, le Dow Jones perdant 1,68 %, et le Nasdaq 2,24 %.
Statistique américaine diffusée hier tard : le déficit budgétaire est ressorti en mai à 165,93 milliards de dollars, un record. Le déficit de mai 2008 dépasse largement celui de 67,7 milliards accusé en mai 2007. Le déficit cumulé sur huit mois atteint 319,4 milliards de dollars, le plus important depuis celui inscrit à cette époque de l’année, en 2004.
Parmi les explications, les rentrées fiscales ont baissé alors que les dépenses fédérales ont augmenté en raison du programme de relance de l’économie.

La Bourse de Tokyo a perdu 2, 08 % à 13 888,60 points. L’indice Nikkei retombe à un plus bas de deux semaines. Le TOPIX, plus large, a perdu 26,89 (- 1,93 %) à 1 363,14 points.

La vedette des marchés financiers hier a été une nouvelle fois le pétrole, dont les cours ont fait un bond de cinq dollars à New York, revenant à proximité de leurs records historiques.
Face au renforcement des anticipations de remontée de taux directeurs aux Etats-Unis, deux responsables de la Réserve fédérale ont recommandé d’éviter toute précipitation avant de s’attaquer à l’inflation, dont son vice-président Donald Kohn qui a expliqué qu’ « il serait peut-être efficace de s’autoriser une période d’ajustement ».
En effet, l’activité économique est restée « généralement faible » depuis fin avril aux Etats-Unis, avec un ralentissement de la consommation dû à la flambée du pétrole et des denrées alimentaires, a indiqué hier la Fed dans son Livre Beige.

Aujourd’hui paraîtront aux Etats-Unis plusieurs statistiques économiques de second plan : les prix à l’importation en mai, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage et les ventes de détail en mai, ainsi que les stocks des entreprises en avril.
A suivre également en zone euro, la production industrielle en avril
En France, Christine Lagarde a évoqué ce matin sur RTL « plus de 60 000 créations nettes d’emplois » au premier trimestre 2008. « C’est un chiffre qui est fortement révisé à la hausse et qui correspond à une économie qui fonctionne, qui tourne et qui crée des emplois. Il y en a encore plus si on inclut le secteur non marchand, c’est une très bonne nouvelle », a déclaré la ministre de l’Economie.

Le billet vert remontait face à l’euro ce matin dans les échanges asiatiques. Vers 06h00 GMT, un euro valait 1,5472 dollar, contre 1,5554 mercredi vers 21h00 GMT.
La devise américaine bénéficie d’opinions favorables avant la réunion des ministres des Finances du G8 prévue pour ce week-end au Japon : les cambistes s’attendent que les participants à cette rencontre tiennent des propos en faveur d’un dollar fort, juge Ryohei Muramatsu, cadre dirigeant de Commerzbank.
Bien que les autorités de Tokyo, organisatrices de la rencontre, aient indiqué que les questions de change avaient peu de chance d’être mentionnées dans le communiqué final de la réunion, du fait de l’absence des gouverneurs des banques centrales des pays participants, plusieurs analystes estiment qu’elles feront l’objet de discussions.
Malgré la baisse de Wall Street et la persistance des interrogations concernant l'état de l’économie américaine, le billet vert est remonté face au yen et à l’euro cette semaine, après que le ministre du Trésor américain Henry Paulson eut laissé la porte ouverte à une éventuelle intervention de soutien au dollar sur le marché des changes, et que le gouverneur de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, eut tenu des propos laissant présager d’une future hausse des taux aux Etats-Unis.
La devise américaine était néanmoins repartie à la baisse hier, l’euro bénéficiant des chiffres d’inflation élevés publiés en France et en Espagne.
Le président américain George Bush a affirmé lundi qu’ « un dollar fort (était) dans l’intérêt des Etats-Unis » et « dans l’intérêt de l’économie mondiale ». Bien qu’une monnaie faible favorise les exportations d’un pays, elle contribue à importer de l’inflation et plus particulièrement en période de flambée des cours du pétrole, et le « gouvernement américain a changé sa position pour défendre le dollar » maintenant que la maîtrise de la hausse des prix semble être redevenue la priorité, estime Ryohei Muramatsu.

Francebourse.com, avec AFP







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